Nous sommes de retour
Après le confinement COVID qui nous a paralysés, le CIDES34 a restauré son site Internet. Le démarrage est effectif depuis le 14 mai 2023.
N’hésitez pas à nous contacter.
Cordialement.
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action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /var/www/vhosts/cides34.fr/httpdocs/wp-includes/functions.php on line 6114Après le confinement COVID qui nous a paralysés, le CIDES34 a restauré son site Internet. Le démarrage est effectif depuis le 14 mai 2023.
N’hésitez pas à nous contacter.
Cordialement.
La métropole de Montpellier change de politique des déchets. Cette annonce a été faite lors de la réunion de la Commision de Suivi de Sites (CSS) tenue le 1er juillet 2021 à l’Usine Amétyst. C’est le nouveau vice-Président de la Métropole Monsieur François Vasquez délégué à la Collecte, tri, valorisation des déchets et Politique zéro déchet qui l’a annoncé.
Les CSS sont des commissions de Suivi de Site qui ont succèdé et remplacé les Commissions Locales d’Information et de Surveillance (CLIS). Le terme Information a disparu, celui de Surveillance aussi. C’est ainsi que l’information du public passe pas les associations de défense de l’environnement dont les nouvelles venues (FNE) ne sont pas toujours au fait des affaires comme le montre ce CR du délégué de France Nature Environnement que nous avons reçu à l’ODAM.
Le fonctionnement d’Amétyst va changer radicalement. Enfin, le mélange de biodéchets triés par ailleurs a pris fin et les composteurs de quartier vont commencer ou ont commencé à fonctionner (Square du Père Bonnet à Montpellier).
Le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets d’une région va remplacer les Plan départementaux des déchets. Il s’agit d’unifier, en suivant des lignes directrices (voir document ADEME), la manière dont les déchets seront désormais traités. L’État entend ainsi déterminer comment les déchets doivent être gérés, il en fixe la politique et le cadre réglementaire, en accord avec la directive européenne 2008/98/CE.
Cette gestion relève cependant des collectivités territoriales. Selon le type de déchet, cette gestion peut être de la compétence de la commune, de l’EPCI, du département, de la Région (qui doit maintenant produire un PRPGD) ou de l’État (déchets militaires et nucléaires notamment). En agissant ainsi, à travers l’ADEME, l’État entend imposer un cadre à chaque région mais en tenant compte des spécificités de chaque région. Il va être mis fin à la cacophonie qui règne et où les représentants de l’État (les Préfets et leurs conseillers dans les DREAL) laissent souvent la bride sur le cou aux élus locaux cornaqués par des industriels peu soucieux de l’intérêt général. Ces derniers trouveraient souvent une oreille attentive et complaisante auprès des fonctionnaires des DREAL chargés de rédiger les textes à la signature des Préfets. La note de l’ADEME est un ensemble de lignes directrices destinées aux Régions et aux DREALs. Nous évoquons Montesquieu et « l’Esprit des Lois ». C’est l’esprit de ce qui va devenir avant la fin de 2019 un document le « PRPGD est opposable aux décisions prises par les personnes morales de droit public, dans le domaine de la prévention et de la gestion des déchets. »
Nous avons pu constater « de visu » dans notre département et dans notre métropole les effets délétères des décisions prises par les élus des collectivités territoriales concernant les déchets. Montpellier-Méditerranée-Métropole, Agglomération Béziers, etc. et de leurs réalisations calamiteuses :
L’élaboration du PRPGD Occitanie a permis d’apprécier le ras-le-bol des riverains de ces réalisations héraultaises que nous combattons (examen du registre d’EUP dématérialisé). Le futur PRGPD sera opposable aux collectivités car il doit tenir compte :
Il semble que le temps des collectivités subornées par les industriels soit sur le point de se terminer. Les Cours régionales des Comptes ont donné leurs avis, il convient maintenant que les Préfets saisissent les juridictions répressives et commencent à exercer leur autorité au nom des principes édictés par l’État et ses ministres de l’environnement « Zéro déchet zéro gaspillage ».
Le PRGPD se double d’un « Plan régional d’action en faveur de l’économie circulaire » (Loi NOTRE). Le législateur marque sa volonté d’instaurer un pilotage régional de la transition vers une économie circulaire, et au delà, d’en faire un objectif global à poursuivre à l’aune des politiques publiques, notamment de prévention et de gestion des déchets. Le champ de l’ensemble de la problématiques de l’économie circulaire semble s’étendre bien au-delà du seul domaine de la prévention et de la gestion des déchets.
L’article L541-15 du Code de l’Environnement prévoit [d’ores et déjà] que ces décisions doivent être compatibles avec le plan. Il en va aussi bien des décisions prises par les collectivités compétentes en matière de prévention et de gestion des déchets que, par exemple, de l’attribution des autorisations d’exploiter des ICPE délivrées par le préfet (installation de stockage par exemple). L’obligation de compatibilité avec le PRPGD peut donc empêcher la mise en fonctionnement d’une (nouvelle) installation qui ne correspondrait pas à l’anticipation des besoins en capacités de traitement, réalisée par l’autorité de planification. Ce plan a une portée juridique non négligeable, dont les régions doivent avoir conscience. Ceci s’applique aux stratégies locales en matière de PGD et d’autorisations préfectorales d’exploiter des ICPE.
L’enquête d’utilité publique s’est terminée le 4 juillet 2019 à 17h. Immédiatement, le registre électronique dématérialisé des remarques du public a été mis hors d’accès. Nous en avions sauvegardé une partie et analysé avec attention certaines contributions. Nous avons rencontré le Commissaire enquêteur à 14h précises au siège montpellièrain (ancien hôtel de région à la Pompignane). Jacky Chanton a été reçu à 15h30. Nous avons eu un dialogue constructif concernant les modes de traitement peu vertueux des déchets de Montpellier-Métropole.
L’ODAM est membre actif du CIDES34 (il est aussi membre fondateur). Instruit par les commentaires peu grâcieux (à la limite de l’injure) de précédents commissaires enquêteurs (Usine de méthanisation Corp, Breuil, Llamas), j’ai remis 6 documents me concernant personnellement et justifiant ma position de chargé d’études de haut-niveau (HN) au Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie (1981-1986) et chef de la Mission des Systèmes d’Information du SRETIE (1983-1986) ainsi qu’un extrait d’un listing sauvé du désastre, daté du 22/03/1986) de la base de données (3.000 fiches) de la Banque d’Information sur les Recherches (banque abandonnée après mon départ du Ministère en octobre 1986 pour un retour au CNRS). Pour la gouverne de la Commission d’enquête, j’ai remis quatre documents ODAM :
Sous réserve de la conformité avec ces documents, nous avons exprimé notre accord avec le PRPGD présenté, et sous réserve de :
(Nous citons le registre dématérialisé, n° 316, 4 juillet 2019, 16h45).
Après avoir été reçu et écouté par le Président de la Commission d’Enquête d’Utilité Publique, je confirme mes propos :
Nous avons fait le maximum.
Nous attendons cette contribution.
Nous attendons cette contribution. Nous pouvons dire qu’elle concerne l’ISDND de Castries dont les odeurs incommodent toute un région à l’ouest de Castries (Saint-Drezery, etc.)..
Raymond GIMILIO
Conseiller CIDES34, Trésorier
Ancien chargé d’études HN Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie (1981-1986 et 1990-1996)
Selon l’hebdo « La Gazette » (récemment), l’unité de méthanisation Amétyst tourne à plein gaz ! Nous en doutons ! Lors de la dernière session de la Commission de site tenue récemment, notre porte-parole François Vasquez a déclaré :
« que l’usine Ametyst n’est pas une référence pour une filière performante mais la dernière représentante d’un échec industriel, environnemental et financier ». Poursuivre son exploitation est, à la fois, funeste et coupable. La preuve, sur un gisement de 20 à 25000 tonnes de bio déchets produits par les ménages de la Métropole seules 2000 tonnes sont actuellement triées. Il soulignera que l’usine remélange ces bio déchets triés ainsi que tous les déchets verts de Grammont aux autres ordures.
C’est la mort du tri à la source des bio-déchets dans la Métropole de Montpellier. En effet, la création même de cette usine avait dissuadé élus et citoyens de ce tri puisque l’usine était faite pour cela.
Les chiffres 2018 d’exploitation sont clairs : 75% des déchets sortants de l’usine ne sont pas valorisés, 82% de l’énergie électrique produite est consommée pour le fonctionnement de celle-ci !!
On continue à vanter un échec, à promettre un avenir qui n’aura pas lieu, à décrire une filière déjà abandonnée et à perpétuer le mensonge en déni.
« C’est pourtant la fin de l’histoire de cette imposture industrielle. »
Cette déclaration a été rééditée lors d’une session le 11 juin 2019 à La Carmagnole, à Montpellier.
Nous disons et affirmons « plein gaz dans le mur ».
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Membre du CA du CIDES34
Président de l’ODAM
à 18h30
rue Haguenot
34070 Montpellier
(quartier de Figuerolles). Tram ligne 3.
Cette conférence, animée par les principaux membres du Collectif Interassociations Citoyennes Déchets, Environnement, Santé de l’Hérault (CIDES34) traitera du problème non-résolu des déchets de Montpellier-Métropole.
Nous citons « Lors de cette soirée, un panorama sera fait de la gestion actuelle des déchets sur notre territoire et de l’impasse dans laquelle on nous a mis. Nous aborderons la collecte des déchets, les traitements à l’usine Amétyst, le stockage des déchets à Castries et l’usine d’incinération de Lunel-Viel.
Cet état des lieux fait, des pistes seront présentées pour concrètement dessiner à court terme un scénario ambitieux mais réaliste d’une ville de Montpellier zéro déchet. ».
Venez nombreux vous exprimer sur un grave problème confié à des industriels et non-résolu depuis plus de 40 ans. Vous aurez la parole.
Pour le CA et pour la présidente
le webmestre
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Info
Adressé aux médias de Montpellier-M-Métropole.
Madame, Monsieur le rédacteur en chef,
Le 15 septembre est la journée mondiale des déchets.
Pour les associations réunies dans le collectif CIDES34 qui suivent le traitement des déchets dans la métropole de Montpellier, c’est une journée noire.
Nous avons la métropole qui paie le plus cher pour ses déchets, pour un maximum de pollution et un minimum de valorisation.
Il faut en chercher la raison dans le claquement de porte de Nicolas Hulot : Le poids des lobbies industriels et financiers à but lucratif.
Il est considérable dans ce domaine, car les plus grandes multinationales en matière de traitement sont françaises.
Les lobbies industriels et financiers assiègent le pouvoir politique au demeurant souvent complaisant.
Il en résulte ce qui se fait de plus démonstratif dans le genre : la méga-usine Amétyst à Montpellier.
La plus grande de France, d’Europe même avec ce process industriel. Elle est chère et polluante.
Nicolas Hulot appelle à une mobilisation citoyenne, nous sommes là !
Malheureusement, les lobbies industriels sont aussi beaucoup plus proches de nos élus, avec comme arme supplémentaire récente, la loi sur le secret des affaires voulue par le chef de l’état.Cette loi est un véritable contre-feu opposé aux lanceurs d’alerte.
Alors durant cette journée, ramassons les ordures trouvées dans la nature. Mais que cela ne nous donne pas bonne conscience tant que nous n’obligerons pas nos politiques à changer de paradigme.
Gardons à l’esprit que ce sujet condense toutes les entraves aux démarches écologiques dans une société ultra libérale dominée par les lobbies industriels et financiers, à but lucratif. Et cela pour aboutir in fine à une démission lamentable de la puissance publique.
Pour le CIDES34,
François VASQUEZ
Je trouve savoureux que la Foire de Montpellier ait accueilli une grande ville et une grande région en occultant soigneusement le fait que cette ville peut nous donner à juste titre des leçons en matière de traitement des déchets. Pas de tri à Montpellier. C’est le prétendu tri mécanobiologique industriel qui prétend remplacer le tri citoyen ! Tri citoyen à San-Francisco, impulsé par une volonté politique appuyée sur une législation appropriée.
Honte à Montpellier pour son usine puante (Amétyst), son incinérateur (OCREAL) et son exutoire polluant (Castries), ainsi que pour sa colline de déchets (Le Thôt) qui continue à dégager du méthane par tous ses pores.
Si tu ne vas pas à San Francisco, San Francisco viendra à toi ! Nous paraphrasons la célèbre tirade de Lagardère dans « le Bossu » de Paul Fèval. C’est ce qui arrive à Montpellier et à Montpellier-Métropole. La ville de San Francisco est venue à Montpellier ou tout au moins, a envoyé à la Foire de Montpellier une importante délégation qui est hébergée dans un stand magnifique dans le Hall B1. On y découvre le « californian way of life » avec une évocation historique à ne pas manquer sur les racines de cette ville et de sa région où on découvrit naguére de l’or !
Nous savions à l’ODAM depuis plusieurs années que la commune de San Francisco pratiquait le tri des déchets à la source tandis qu’en Europe, en France et plus particulièrement à Montpellier, on préfère tout ramasser ensemble et confier à des machines le soin de séparer mécaniquement les éléments de la gigantesque omelette où se mêlent les déchets organiques (restes de repas et épluchures, …), les matières plastiques et autres déchets solides (métaux, piles, …). Ce système industriel est le tri-mécano-biologique (TMB).
Cela peut sembler une bonne idée, mais c’est une mauvaise solution. La qualité du recyclage et du compost est très mauvaise, car tout est mélangé, sali par la nourriture et vice-versa.
En 2002, la ville de San Francisco s’est engagée à atteindre l’objectif « zéro déchet » envoyé en décharge ou en incinérateur.
Voici les principaux articles de presse que nous recommandons , pour en savoir plus :
Nous aurions aimé qu’à côté du folklore du Far-West, d’Alcatraz et autres amusements, figure un stand expliquant comment cette ville trie et recycle en allant vers le « zéro déchet zéro gaspillage ». Il est clair que le TMB Amétyst nous a coûté cher et que la volonté politique de notre Maire et Président de MMM est inexistante. Le concept appliqué à San Francisco est jugé par ceux qui le conseillent comme « ne servant à rien ! ».
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Répondez à notre sondage. Merci.