Il y aurait de l’espoir contre le COVID-19
Avertissement : en aucune façon, l’information que nous apportons ne peut se substituer à un diagnostic médical et à une prescription médicale.
Le virus est officiellement nommé SRAS-CoV-2. Il est originaire de la Chine, de Wuhan (province de Hubei). Pour en savoir plus, voyez l’article publié par le site Citoyens34 et l’article publié par l’ODAM. Dans le foisonnement des informations, face aux mensonges dont nous sommes abreuvés, j’ai décidé de faire bénéficier mes collègues du CIDES34 de mes connaissances de Biologiste-Ecologue initiales, affutées par mon passage au Ministère de l’Environnement (1980-1996) et dans des laboratoires de biologie fondamentales (CNRS-INSERM-CHUs-INRA : Paris, Dijon et Montpellier). J’ai aussi appris à dépouiller les informations et à faire des rapprochements et des synthèses.
1 – Première mise au point
Dès le début de la pandémie, on nous a affirmé qu’il s’agissait d’une gripette ! Puis la gripette a montré ses dents ! Sortie de Chine, aéroportée par les transports aériens et les automobiles-autocars-TGV, le virus a commencé ses ravages ! Le début des mensonges d’un état pris au dépourvu et qui a fait passer sa gestion de la pénurie pour une gestion de l’épidémie. C’est si bête que ça !
1.1 – Controverse sur les traitements
S’agissant d’un nouveau virus, une maladie émergente pour laquelle les scientifiques et les médecins n’avaient pas de traitement bien défini et connu et les organismes humains aucun anticorps. Nous en sommes à 20.000 décès en France. Dés le début en France, les controverses ont fusé entre ceux qui ont analysé l’épidémie en Chine et qui, au contact des malades, ont appliqué un traitement à base de chloroquine et dérivé (Pr. Didier Raoult, IHU-Méditerrannée, Marseille) et ceux qui ont voulu refaire les essais des anti-viraux (lopinavir, remdesivir et ritonavir associés à d’autres substances). Les Chinois nous avaient dit que les résultats étaient décevant !
J’ai interrogé Google et j’ai trouvé deux informations de sources présumées sûres.
1.1.1 Le Vidal
Le répertoire Vidal est une institution dans le monde des médecins. Un répertoire de référence pour les médecins, sur la table des médecins généralistes. Sa version électronique sur serveur Internet est accessible au grand public. Vous pouvez cliquer sur le lien précédent. Au beau milieu de la polémque entre scientifiques théoriciens des essais cliniques randomisés et les pragmatiques du traitement qui semble marcher, le Vidal nous donne un article intitulé « Les premiers résultats positifs hydroxychloroquine dans la COVID-19 modérée ». J’ai cliqué sur les liens Internet de cet article et notamment sur le dernier lien en bas de page « Covid-19 et hydroxychloroquine: connaître les enjeux pour informer les patients. Collège de la médecine générale, 27 mars 2020 ». J’ai découvert une information du Collège de Médecine Générale, vous pouvez la consulter !
1.1.2 Le Collège de Médecine Générale
Le Collège de Médecine Générale (CMG) est une autre institution dans le monde des médecins généralistes. Les partenaires individuels sont de grandes pointures :
Je pense que cette brochette de partenaires cautionne les résultats que publient conjointement le Vidal (via son lien) et le CMG. Quels sont ces résultats ?
1.1.3 Les résultats des essais cliniques
Les traitements de l’IHU-Marseille et les essais académiques (programme Discovery) ne sont pas synchronisés, des patients ont décédé en France. Que dit la fiche du CMG (version du 27 mars 2020) ?
Il y a l’énoncé des pour et des contre. Quand un médecin hospitaliers (seuls eux ont le HCQ et le CQ à disposition) a évalué les contre et éliminé de son protocole les patients à risques, il peut appliquer le protocole HCQ-AZT. La conclusion est :
« Les auteurs concluent que cette étude confirme l’efficacité du traitement HCQ-AZT et son potentiel dans la réduction rapide de la contagiosité. » !
Vous avez bien lu : potentiel dans la réduction rapide de la contagiosité ! Hydroxychloroquine (un médicament connu, disponible depuis un demi siècle (50 ans) et d’un prix très bas, produit en France, mis à disposition gratuitement par son distributeur, le Professeur Raoult n’a pas hésité une seconde !
Et l’essai des ant-vir à 480 € la boîte de 10 (Essai Discovery) ? Même si les fabricants ont mis leur médicament gratuitement à disposition des essayeurs cliniques. On attend encore à ce jour les résultats ! Lisez l’article de France-Avenir ! Résultats fin avril ! Nous sommes le 21, il y a 20.265 décès en France ! Heureusement, la courbe semble en pente descendante !
2 – Les enseignements à tirer
Il est difficile de comprendre les motifs qui ont provoqué la controverse, la polémique contre le Professeur Didier Raoult et son traitement : il a été un observateur pragmatique de l’épidémie en Chine et sur les essais des antiviraux, les classiques dont le nom finit en « vir ».
2.1 – L’efficacité de la chloroquine et de ses dérivés au début
Le principe de la méthode scientifique pour démontrer l’efficacité d’un médicament avant son utilisation conduisait à attendre les résultats d’études qui prennent un certain temps. Pendant ce temps, des malades mouraient ! Le Pr. Raoult a décidé « d’employer la méthode empirique, une vielle méthode qui a conduit dans le passé aux plus grandes avancées dans le domaine de la médecine. Attendre les résultats d’une étude en double aveugle pour traiter le coronavírus n’aura plus grand intérêt ! Par ailleurs, l’étude Discovery qui inclut la chloroquine n’aura aucun intérêt pour juger de l’efficacité de son administration précoce, puisque ce traitement ne sera administré qu’à des cas graves, ceux-là même pour lesquels ce traitement ne sert plus à rien selon le Pr [Raoult] » (citation d’une réaction à l’article du Figaro en date du 5/04/2020, Python77).
2.2 – Les phases de la maladie COVID-19
Selon le mensuel « Sciences et Avenir » d’avril 2020 (N° 878, pp. 66-69) « Les défis du Coronavirus, la maladie évolue en 3 phases (ne pas confondre avec les stades de l’épidémie-pandémie). L’infection est particulièrment discrète, silencieuse.
2.2.1 Incubation
Le mensuel dit que « L’arme la plus dangereuse d’un [agent] pathogène est parfois de ne pas déclencher de symptômes. » Le Covid 19 est dans ce cas. « A l’heure ou nous écrivons, 35 à 50% des personnes infectées ne présentent pas ou peu de symptômes tout en étant potentiellement aussi contagieuses que celles qui en ont. »
Le début de l’infection est la pénétration dans l’organisme, suivie d’un temps de « maturation » au cours duquel le virus se multiplie ou ne se multiplie pas et se répartit dans l’organisme. 81% de de cas symptomatiques sont bénins (fièvre et toux). Le diffusion se fait en silence.
2.2.2 Phase symptômatique
Après la diffusion, il y a guérison ou la maladie s’envenime. Il se déclare généralement un syndrome respiratoire aigu et la maladie peut décroitre et disparaître dans le meilleur des cas. Mais il peut y avoir des complications chez certains patients : c’est la phase aiguë ou critique. Selon Sciences et Avenir « Lorsque les symptômes se manifestent, le virus a déjà altéré le revêtement des bronches et des poumons, détruisant les cellules dans lesquelles il se multiplie. »
2.2.3 Complications et décès
Certains patients développent une forme grave ou critique qui nécessite l’hospitalisation en réanimation sous assistance respiratoire. L’immunité du malade s’emballe alors que la charge virale serait en diminution. Cette phase nécessite des moyens lourds et des lits de réanimation. Cet emballement, notamment au niveau pulmonaire est dû à un emballement de la réaction auto-immune de l’organisme. A ce niveau, selon le Professeur Raoult, la charge virale est basse sinon nulle.
Mais la réaction immunitaire par libération de cytokines (S&A, p. 67) « le patient est placé sous oxygène ou aidé par un appareillage de ventilation. » A ce stade, le patient se détruit lui-même, par réaction auto-immune déclenchée par l’orage de cytokine qui attaque aussi foie, coeur, pancréas, reins,…).
2.2.4 Inutilité des antiviraux en phase critique
Le mensuel S&A (p. 68) sous la plume du Professeur Denis Malvy (CHU Bordeaux) dévoile le mécanisme selon lequel le remdesivir (anti-viral Ebola) empêcherait la réplication du virus dans les cellules et empêcherait le développement de l’infestation. Il est aussi question de l’association ritonavir-lopinavir (antiviral commercial anti-VIH Kaletra)bloquerait aussi la propagation du virus dans les tissus. La dernière approche consisterait à associer des interférons béta au Kaledra.
Le Professeur Raoult a signalé l’inutilité du traitement à la chloroquine dans la phase critique. Or, il semblerait que l’essai européen Discovery (lance le 22 mars). Ils seront « randomisés » dans les formes !. Ils porteraient sur des malades en phase de début alors que le Ministre Olivier Véran avait déclaré qu’il fallait réserver le traitement HCQ-AZT aux « cas les plus graves, en réanimation » (selon le site ‘? Pourquoi docteur » sous la plume d’un médecin, le Dr Jean-François Lemoine » citant le Professeur Harousseau, un ancien directeur de la HAS). Comment un Ministre a-t-il pu une telle mostruosité en étant médecin ? Il s’agit bien du docteur Oliver Véran, ministre !
Les choses sont claires mais les résultats étaient attendus pour le 6 avril. L’Express nous annonce qu’ils sont attendus fin avril (dans 10 jours ?).
2.3 – Histoire de carabiniers
S’il ne s’agissait pas de vies humaines, on pourrait faire un peu d’humour. Discovery arriverait trop tard ? Comme les fameux carabiniers ?
Nous citons à nouveau le site ‘? Pourquoi docteur » « Le professeur Jean-Luc Harousseau veut d’abord réagir à la déclaration d’Olivier Véran, le ministre de la Santé, dans le Journal Du Dimanche, qui s’étonne que des gens soient devenus « virologues en 24 heures ». Le professeur Harousseau est un ancien directeur de la Haute-Autorité de la Santé (HAS) citée plus haut. Il a derrière lui 40 années de lutte contre les maladies graves. Dans la situation de guerre contre le Covid-19 et face à l’absence de traitement il préconise la même stratégie : « utiliser le moindre espoir lorsqu’il existe » !. Téléchargez l’article et lisez le.
On est en droit, en citoyens responsables de se poser la question des conflits d’intérêt que cachent ces manœuvres et tergiversations ? Il faudra bien que des comptes soient rendu après. Le jour d’après va venir.
3 – Les alternatives
Les essais cliniques vont à leur train-train (Discovery), sans se presser. On a accusé le Professeur Raoult de contrarier ces essais, parce-qu’il fait du buzz ! Ce n’est pas son problème, il déclare « Je soigne ».
3.1 – Les essais cliniques européens
Discovery devait procéder initialement à des essais sur des anti-viraux testés en Chine :
- Kaletra, un anti-VIH (lopinavir et ritonavir),
- Remdesivir, un anti-Ebola (peu efficace ?), efficace en médecine vétérinaire (Coronavirus du Chat), autorisé aux USA contre le SARS-CoV-2.
Les essais étant en cours, nous attendrons les résultats (retard de 2 mois de Discovery).
3.2 – Prévention : vaccins
Le développement de vaccins est mené activement dans les pays qui disposent des infrastructures et du savoir-faire (Chine, USA, France, Grande-Bretagne, …). On nous annonce pour bientôt !
3.3 – Traitement par sérums
Les malades guéris ont développé des anticorps qui circulent dans leur corps et notamment dans leur sérum. L’idée d’utiliser des sérums remonte à Pasteur et aux Pastoriens. C’est la sérothérapie. Cette thérapie avec le sérum de malades guéris ne semble pas soulever l’enthousiasme du corps médical ? Pourtant des essais cliniques (COVIPLASM) sont en cours.
4 – Le confinement-déconfinement
Notre économie a été paralysée, des patients sont morts. De gros dégâts ont été causés.
4.1 – Le confinement
Face à un monstre qui avançait en sautant les frontières, inexorablement, il a fallu mettre en oeuvre un remède de cheval. Nos gouvernants ont commencé par minimiser la menace puis ont essayé de cacher la gravité de la situation, c’est si bête que ça ! Après plusieurs jours de perdus en tergiversations et bêtises, il a fallu se rendre compte de l’incurie, de l’absence de stocks stratégiques. Le confinement a été le remède ultime, heureusement il a marché.
Alain Bauer, criminologue et spécialiste de la gestion de crises jette une lumière crue sur le phénomène, ses paroles sont sans complaisance : il s’exprime dans sa tribune dans l’Opinion « Tout le problème posé par ce type de situation épidémique est qu’il est plus politique qu’épidémiologique ». Nous ne sommes pas entièrement d’accord. Dans le site de l’ODAM, je montre ce que peut faire comme ravages l’ignorance des lois de l’écologie. C’est une science qui ne s’apprend pas à l’Ecole Nationale d’Administration. Nos gouvernants sont des littéraires, non des scientifiques.
Le site Citoyens34 compare la cigale française à la fourmi allemande.
4.2 – Le déconfinement
Le déconfinement est une « expérience » nouvelle pour notre pays. La nomination d’un « Monsieur Déconfinement » s’est faite au sein de proches du Premier Ministre. Le Chef de lÉtat a annoncé une date : le 11 mais mais il y a un mais ! ? L’épidémie sera-t-elle sous contrôle. Statistiquement, il n’y a qu’une faible proportion (heureusement) de personnes atteintes supposées être immunisées, ce qui n’est pas sûr ! Le Premier Ministre nous a mis en garde sur le fait que le 11 mai n’est qu’une étape, il va nous falloir cohabiter un certain temps avec le virus !
Ce qui est sûr, c’est que nous avons des incertitudes sur l’immunité acquise ! Il n’y en a pas et il est très possible qu’une 2e vague de l’épidémie risques de nous frapper !
Nous espérons que bientôt un vaccin va voir le jour, certainement pas avant quelques mois ! Nous nageons dans l’incertitude. Le déconfineur est-il le bon ? C’est la vie économique de notre pays qui en dépend ainsi que la vie de nos concitoyens.
4.3 – Le jour d’après
Le 22 avril, il y aura un débat au Parlement et le 23 un débat au Sénat. M. le Premier des Ministres nous a promis un plan de déconfinement pour la fin avril. Serait-ce le 30 avril ou plus tard ? Serait-ce comme pour les résultats de l’essais Discovery ?
Quelle conclusions va-t-on tirer de ce que nous avons exposé plus haut ?
Conclusion
Comme doivent le penser certains de nos ministres, secrétaires d’état et délégués interministèriels, qu’est-ce qu’on est venu faire dans cette galère ! Maudit soit le virus et ses propagateurs. Nous, citoyens, en avons fait les frais de cette incurie ! Le site du CMG nous révêle l’intrication des différents organismes qui se penchent sur la gestion de la Santé Publique en France. Un bel exemple de bureaucratie à la française. Mme Agnés Buzyn était médecin hématologue, immunologue et praticienne hospitalière. Son époux est Monsieur Yves Lévy, un médecin immunologiste, spécialiste de l’infection VIH et Directeur de l’INSERM. Le site « Marianne » dénonce la nomination de M. Lévy « recasé au Conseil d’Etat » bien que n’étant pas juriste ! Entre immunologues, il devrait y avoir coopération avec le professeur Didier Raoult, un spécialiste des maladies émergentes. Or, ils ne s’entendent pas. Le bien public, autre nom de l’intérêt général aurait dû aider à mettre en place rapidement le traitement HCQ-AZT qui semble avoir été bien freiné par le Directeur de la Santé de Mme Buzyn. Pourquoi ? Le placard doré de M. Lévy au CE ressemblerait-il à une planque ?
M. Macron avait promis de mettre de l’ordre dans la haute-fonction publique d’état; Il avait dû lire le livre de Mme Agnés Verdier-Molinié Ce que doit faire le (prochain) Président (2017, Albin Michel, 299 p). Le chapitre 5 propsait de « Réoganiser la France » (pp. 61-68) et le chapitre 10 « Supprimer l’ENA est ses caméléons » (pp. 113-125) en égratignant au passage les Agences Régionales de Santé (p. 122). Ces ARS ont été très critiquées !
Le question se pose de l’efficacité des investissements budgétaires de l’État dans la gestion de la crise sanitaire qui nous a frappés et lé réponse à la question « Où passe l’argent des contribuables » ?
Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM, trésorier du CIDES34 et webmestre
Docteur en Sciences biologiques (non-médecin)
Cadre technique supérieur de la recherche ER (IR-ITA-CNRS)
Ancien chargé d’études HN Ministère de l’Environnement (1980-1987 et 1990-1996)
Auditeur IHEDN 80e SR Paris 1985
Avertissement : en aucune façon, l’information que nous apportons ne peut se substituer à un diagnostic médical et à une prescription médicale.
PS : Je ne suis qu’un modeste retraité de 81 ans, 82 bientôt. J’ai été frappé le 30 septembre 2019 par une maladie auto-immune, le syndrome de Guillai-Barré. En 5 mois de soins dont 3 hospitalisations à temps plein et 45 demi-journées de ré-éducation neurologique, j’ai pu apprécier le grand dévouement et la gentillesse des médecins, des internes, des infirmières, des aides-soignantes, des kiné et ergo-thérapeutes, en un mot du personnel soignant des quatre établissements hospitaliers que j’ai fréquentés. Depuis mon confinement, je soutiens ces personnes admirables à qui je dois d’être debout sur mes jambes et de pouvoir taper à nouveau sur mon clavier. Je leur rend hommage ici et soutiens leur combat pour de meilleures conditions de travail et de rémunération.
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