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Catégorie : loi républicaine - Collectif Interassociatif des Déchets, de l'Environnement et de la Santé de l'Hérault (CIDES34) Catégorie : loi républicaine - Collectif Interassociatif des Déchets, de l'Environnement et de la Santé de l'Hérault (CIDES34)

Contribution au PRPGD Occitanie

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Contribution

Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets d’Occitanie

 Enquête publique 

A prendre en compte ou à préciser dans le PRPGD : 

TMB, la gestion des biodéchets :

1) L’interdiction de mélanger des biodéchets triés à la source (quelque soit leur stade de gestion : avant ou après compostage et/ou méthanisation) avec les flux de déchets gérés par les TMB, soit :

  • avant le TMB : interdiction de mélange de biodéchets triés à la source avec des OMR lors de la collecte ou de leur gestion ;
  • en entrée de TMB : interdiction d’apport de biodéchets triés à la source avec les OMR brutes ;
  • en cours de process de tri ;
  • en fin de process de tri, avant, pendant ou après les processus de traitement (compostage, méthanisation, compostage des digestats) de la fraction fermentescible des ordures ménagères (FFOM) ;

COMPOST :

2) La norme « NF U 44-051 » du compost français en provenance du TMB n’offre pas de garanties d’innocuité et protège mal les nos sols, notre santé et notre environnement.

En cause : une norme de compost bien trop laxiste, ainsi qu’une absence de tri des bio-déchets à la source.

La directive-cadre sur les déchets pousse au tri sélectif des bio-déchets et stipule l’obligation de protéger l’environnement en faisant du tri à la source.

Les « grands » pays qui produisent les deux-tiers du compost européen exigent une bien meilleure qualité de compost pour leur agriculture : Autriche, Belgique, Allemagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni.

 Le tri à la source des déchets ménagers :

3) La généralisation du tri à la source des particuliers afin qu’il soit, d’ici 2025, opérationnel et effectif.

Le service public de gestion des déchets a pour objectif de progresser « dans le développement du tri à la source des déchets organiques, jusqu’à sa généralisation pour tous les producteurs de déchets avant 2025, pour que chaque citoyen ait à sa disposition une solution lui permettant de ne pas jeter ses bio-déchets dans les ordures ménagères résiduelles, afin que ceux-ci ne soient plus éliminés, mais valorisés » comme le précise la LTECV. L’objectif est que le tri à la source des bio-déchets soit réelle d’ici 2025 avec une valorisation indépendante.

Traitement des boues des stations d’épuration :

4) Pas de traitement des boues des stations d’épuration par incinération, co-incinération ou par traitement thermique à proximité d’habitations.

Elles contiennent toutes de l’azote, du phosphore et de la matière organique. Elles peuvent aussi contenir des substances indésirables telles que des Eléments Traces Métalliques (ETM), des Composés Traces Organiques (CTO), des micro-organismes pathogènes et des composés pharmaceutiques.

 Distance pour le transport de déchets ou bio-déchets non dangereux :

5) La distance maximale des transports en provenance d’autres territoires ne doit pas dépasser la limite de 50 kilomètres séparant l’épicentre de la zone  de traitement ( Centre de tri, Méthanisation, incinération ou de stockage de déchets non dangereux et/ou bio-déchets).

Document remis à Monsieur le Commissaire enquêteur le 4 Juillet 2019

Lieu : Montpellier Hôtel de Région, 201, Avenue de la Pompignane, 34 000 Montpellier

 

Jacky CHANTON
10, Rue des Vignes
34970  LATTES

Secrétaire du CIDES-34 (Collectif Inter-associations citoyennes des Déchets, de l’Environnement et de la Santé de l’Hérault)
Membre de FNE (France Nature Environnement)

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Jacky Chanton
Secrétaire CIDES-34




Pour une harmonisation entre le code minier et la réglementation des déchets

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Contribution PRPGD

Au nord de l’Ariège, 4 grandes sociétés internationales d’extraction minière sortent du sol des matériaux nobles datant de la dernière glaciation et mettent à jour la nappre phréatique. Puis ces mêmes sociétés enfouissent à même cette nappe des déchets du BTP qui sont dits inertes.

D’une part, ces déchets du BTP se délitent dans l’eau, libérant dans la nappe un lixiviat contenant de nombreux polluants et se colmatent. Depuis plusieurs années, des associations locales font des analyses de l’eau en amont et en aval de ces gravières. Il en résulte une explosion de produits toxiques tel l’alumine rendant impropre à la consommation l’eau destinée aux populations en aval.

De nombreuses études le montrent également. On parle de lixiviation des bétons.

La nature de ces pollutions relève d’un traitement de potabilité très lourd du fait de la présence d’hydrocarbures, de métaux et de pollutions bactériologiques.

Par ailleurs, les états européens ont l’obligation, d’ici 2021, de recycler 70% des déchets du BTP. Or, aujourd’hui, l’Ariège est à 2%. Enfouir des déchets du BTP est considéré comme du recyclage, voire de la valorisation, car sur les déchets est remis la terre qui a été préalablement ôtée avant l’extraction des matériaux, de façon à reconstituer des terres agricoles. Ce procédé ne résout en aucun cas le problème de la pollution qui pendant des siècles va rendre impropre à la consommation, l’eau de cette immense nappe phréatique.

Actuellement, les carriers simultanément en phase d’extraction de matériaux et d’enfouissement de déchets du BTP, sont soumis au code minier, alors que ces mêmes déchets gérés par des collectivités publiques ou des syndicats de collecte doivent obéir à la réglementation des ISDI (installation de stockage des déchets inertes).

Aussi les carriers sont autorisés à enfouir ces déchets dans des nappes phréatiques alors que pour les seconds cela leur est strictement interdit.

Il est urgent d’harmoniser au niveau national le code minier très permissif et la réglementation de la gestion des déchets en ce qui concerne leur stockage et leur enfouissement afin que les carriers soient soumis aux mêmes règles que les collectivités publiques et les syndicats de collecte de déchets.

Cela se passe en Basse-Ariège, sur 1000 ha, contaminant la plus grande nappe phréatique qui alimente la région toulousaine et il faudrait arrêter d’urgence ce processus et ne pas l’étendre à toute l’Occitanie.

Il y a d’ailleurs plusieurs régions où cela est interdit, notamment la région parisienne.

Le contributeur
EELV09

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