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Catégorie : Traitement des déchets - Collectif Interassociatif des Déchets, de l'Environnement et de la Santé de l'Hérault (CIDES34) Catégorie : Traitement des déchets - Collectif Interassociatif des Déchets, de l'Environnement et de la Santé de l'Hérault (CIDES34)

De faux écologistes au Conseil de la Métropole


Une décharge à ciel ouvert
Une décharge à ciel ouvert

Avec vos vélos pour mettre Montpellier dans une belle chienlit, vous oubliez que la vraie écologie est une science avec ses lois. Vous seriez des écolos en peau de lapin. Vous voulez incinérer du CSR !?, c.a.d du plastique souillé converti en combustible ? Alors qu’il est si simple de trier les déchets à la source et éviter le tri mécano biologique en usine. L’usine Amétyst nous a coûté cher, elle nous coûte encore cher et on veut la reconvertir en chaudière à CSR, en un mot brûler des CSR pour les valoriser en chaleur en oubliant, à courte vue, que la prévention des déchets nous permettrait de ne pas brûler ce qui est finalement du plastique.

Le mot plastique, en langage courant, désigne « Une matière plastique, un polymère généralement mélangé à des additifs, colorants, charges (miscibles ou non dans la matrice polymère) ». Il en existe une large gamme ; moulés par injections, extrudés, étiré en film, généralement façonné à chaud et sous pression, pour aboutir à un semi-produit ou à un objet, y compris fils et fibres (tissus), mastics, revêtements, etc. Il est utilisé dans presque tous les secteurs d’activité. Certains ont des propriétés jamais auparavant réunies, par exemple la transparence et la résistance aux chocs. Ceux qui se retrouvent le plus souvent dans les déchets ménagers sont des films ayant servi à confectionner des emballages. Dans les usines de tri mécano biologique (TMB) comme Ametyst (usine de Montpellier appelée encore, à tort, unité de méthanisation), le résultat du traitement génère bien du méthane mais aussi une sorte de compost inutilisable autrement que comme combustible solide de récupération (CSR) ou combustible solide de recyclage ou combustible dérivé de déchets (CDD).

Que dit la loi ?

Le décret du 19 mai 2016 définit le combustible solide de récupération (CSR), notion introduite dans le code de l’environnement (article R.541-8-1) comme suit :

« Art. R. 541-8-1. – Un combustible solide de récupération est un déchet non dangereux solide, composé de déchets qui ont été triés de manière à en extraire la fraction valorisable sous forme de matière dans les conditions technico-économiques du moment, préparé pour être utilisé comme combustible dans une installation relevant de la rubrique 2971 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement. Reste un combustible solide de récupération, celui auquel sont associés des combustibles autorisés au B de la rubrique 2910 »

L’article R. 541-8-1 précise aussi qu’un arrêté du ministre chargé de l’environnement fixera :

  • « les caractéristiques de ces combustibles » ;
  • « la liste des installations où ils peuvent être préparés » ;
  • « les obligations auxquelles les exploitants de ces dernières installations sont soumis en vue de garantir la conformité des combustibles préparés à ces caractéristiques. »

En complément, une nouvelle rubrique (rubrique 2971) est créée dans la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement, spécialement pour les installations « de production de chaleur ou d’électricité à partir de déchets non dangereux préparés sous forme de combustibles solides de récupération dans une installation prévue à cet effet, associés ou non à un autre combustible » (installations soumises au régime de l’autorisation).

A rapprocher de l’article L 541-1 du Code de l’Environnement :

Selon l’article L 541-1 du Code de l’Environnement, le déchet ultime est défini comme un déchet, résultant ou non du traitement d’un déchet, qui n’est plus susceptible d’être traité dans les conditions techniques et économiques du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou dangereux.

On retrouve la formule « dans les conditions techniques et économiques du moment » laquelle fait, des deux articles cités, des articles accordéons, des articles à géométrie variable permettant à ceux qui doivent les appliquer de faire ce que bon leur semble. Nous avons connu cette situation quand nous avons attaqué les déchets dits ultimes mis en décharge dans la métropole de Montpellier. Au nom de ce principe élastique, nous nous sommes trouvés confrontés aux autorités locales : on incinérait pour éviter le tri des déchets à la source. Mainteant, on voudrait incinérer le résultat du tri mécano biologique déclinant, le CSR, pour valoriser sous forme de chaleur des hydrocarbures fossiles qui auraient dû faire l’objet d’une collecte séparative des biodéchets et des plastiques. Ces plastiques qu’on veut brûler, incinérer, au lieu d’en refaire du pétrole ! Pas économique ? il serait si simple de faire du feu, d’incinérer, sans tenir compte de tout ce qui a été constaté comme nuisances des incinérateurs ! Il faut lire les dernières actualités !

Alors, debout les écologistes, les vrais, ceux qui connaissent les lois de la thermodynamique dans les écosystèmes, tous derrière notre ami François Vasquez, lisez l’Agglorieuse, en soutien à la vraie filière de traitement des déchets, celle du tri à la source, celle de la collecte sélective, séparative, écologique. Qui est derrière l’incinérateur à CSR ? Qui est celui qui savonne la planche à notre ami François ? Qui conseille cette funeste filière d’incinération pour chauffer une chaudière à CSR ? Il y aurait dans l’entourage de notre maire-Président un (ou plusieurs) écolos en peau de lapin (un pseudo-écolo ?) que nous ne nommerons pas. Nous l’avons rencontré et démasqué ! Nous ne le nommerons pas, lui et sa fine équipe. Nous l’avons à l’oeuil.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en sciences biologiques mention Écologie
Ancien chargé d’études HN au Ministère (1980-1996)




Le changement de politique des déchets de Montpellier-Métropole

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Amétyst la belle ICPE

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La métropole de Montpellier change de politique des déchets. Cette annonce a été faite lors de la réunion de la Commision de Suivi de Sites (CSS) tenue le 1er juillet 2021 à l’Usine Amétyst. C’est le nouveau vice-Président de la Métropole Monsieur François Vasquez délégué à la Collecte, tri, valorisation des déchets et Politique zéro déchet qui l’a annoncé.

Téléchargez le Compte-rendu non officiel daté du 30 septembre 2021, non encore validé (dans comien de temps ?).

Les CSS sont des commissions de Suivi de Site qui ont succèdé et remplacé les Commissions Locales d’Information et de Surveillance (CLIS). Le terme Information a disparu, celui de Surveillance aussi. C’est ainsi que l’information du public passe pas les associations de défense de l’environnement dont les nouvelles venues (FNE) ne sont pas toujours au fait des affaires comme le montre ce CR du délégué de France Nature Environnement que nous avons reçu à l’ODAM.

Le fonctionnement d’Amétyst va changer radicalement. Enfin, le mélange de biodéchets triés par ailleurs a pris fin et les composteurs de quartier vont commencer ou ont commencé à fonctionner (Square du Père Bonnet à Montpellier).

Raymond Gimilio




Vous avez-dit non-dangereux ? (ISDND)

Notre information

Vue de l’entrée de la carrière-décharge

L’administration qualifie les décharges d’ordures ménagères d’installations de stockage de déchets non-dangereux. Du jargon administratif qui fait loi ou une aimable blague de technocrate ?

L’ODAM (Observatoire indépendant des Déchets, de l’Environnement et de la Santé de Montpellier-Métropole) conteste na notion de « non-dangereux », une appellation inappropriée pour « couvrir » les dérapages des collectivités territoriales qui utilisent ces installations à mauvais escient. C’est le cas de la décharge de Castries et de celle de Montimas (et autres ?).

Nous venons de recevoir un appui à notre thèse : la décharge de Castries a pris feu le 15 juillet 2019. Non-dangereux ? Non, une source de méthane, un massif qui contient de la matière organique de déchets prétendus à tort « stabilisés » recouvert d’une mince couche de terre poreuse. Le méthane dégaze à travers cette mince membrane et peut s’enflammer, ce qui s’est produit. Comment ? Personne ne l’a dit, Montpellier-Méditerrannée-Métropole garde le silence. Rien, nada dans les médias. Pourtant le feu a carbonisé les plastiques de la face sud de la carrière, il a atteint le sommet et a manqué de peu de se propager à la garrigue du sommet, poussé par un petit vent du nord.

Décharge de Castries : casier 2 vu vers le sud. Départ du feu. Crédit photo R. Gimilio

La vue vers le sud montre le massif des déchets du casier 2 et la flèche rouge l’emplacement supposé du départ du feu.

Nous nous sommes rendus sur place, par la piste non-revêtue qui monte au sommet du pioch voisin et nous avons emprunté la branche qui, vers le sud, longe le sommet de la paroi est, chemin public le long de la clôture (visible sur la photo). Nous vous livrons une photographie.

La borne carbonisée et les sacs de terre. Crédit photo R. Gimilio

L’incendie s’est arrêté sur la bande de sol nu et à carbonisé une borne d’incendie et des sacs remplis de terre. A 50m, commence une garrigue séche de chez sec où les chènes kermès sont roussis par la canicule. Des arbustes hautement combustibles. Rappelons que cette zone avait été ravagée par un incendie colossal.

Vous avez dit NON-DANGEREUX ! Vous galégez messieurs de l’administration ?

A suivre, nous attendons vos commentaires, lecteurs.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Trésorier du CIDES34

D’autres photos ?

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Une communauté de communes condamnée pour son incinérateur

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Info

PARIS (Reuters) – Le tribunal correctionnel de Paris a infligé à l’agglomération de Melun (Seine-et-Marne) la première condamnation en France pour mise en danger de la vie d’autrui par les rejets toxiques de dioxines d’un incinérateur d’ordures ménagères.

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Le Zéro déchets : une lubie d’écolo ?


Le zéro déchet :  une mode ou une lubie d’écolo ou les deux ? La réponse est non, non non et non ! L’écologie scientifique nous permet d’affirmer que c’est NOTRE MODE DE VIE qui est en jeu, voire la survie de l’espèce humaine sur cette planète. Nous consommons allégrement des ressources non renouvelables : énergie, eau, air, combustibles fossiles, métaux courants ou rares, terres arables/agricoles, et autres !

C’est bien nous, membres inconscients ou mal informés de l’espèce humaine (la nôtre) qui les consommons du fait de notre politique et de nos industries.

Le paradigme de l’économie linéaire

L’économie linéaire est l’actuelle dominante, celle qui consomme et produit des gaz à effet de serre qui perturbent le climat, nous entraînant vers une catastrophe : le réchauffement de la planète. C’est cette économie qui produit et rejette des déchets dont on ne sait que faire. On s’en débarrasse au lieu de les réutiliser : par incinération ou enfouissement dans des décharges. Il nous faudra changer de paradigme.

Le paradigme de l’économie circulaire

L’économie circulaire ou écocirc (en abrégeant) est celle qui consomme mais en économisant les matières premières en vue d’une transition dite écologique et qui recycle, réutilise les déchets en les considérant comme des matières premières secondaires, de seconde main. Cette écocirc vise à une consommation économe en moyens et considère que la monnaie circulante, les devises, ne sont plus un moyen de payer les destructions de notre planète. Car, la place est limitée sur cette planète, sur la Terre.

La réalité en face

La surface du globe terrestre est de 510 millions de km2, la population est estimée à 7 Milliards d’individus, des consommateurs. Une simple division donne à chaque individu 7,6 Ha (Hectares) théoriquement bioproductives. Si on retire la surfaces des océans, des déserts inhabitables (Sibèrie, Sahara, et autres) la surface disponible descend à 1,7 Ha qui doivent être partagés avec l’ensemble de la biomasse (les autres êtres vivants : oiseaux, mammifères, forêts, etc.).

La réalité est que nous consommons plus que ces 1,7 Ha car il faut y retirer les surfaces non-productives occupées par nos construction et nos imperméabilisations (maisons, immeubles, parkings, routes et autoroutes,  etc.). 

Nous consommons plus que ce que la Terre peut nous donner et ce que nous cultivons diminue lentement et ne peut plus se régénérer. Il ya un jour dans l’année, à partir duquel, nous vivons à crédit, c’est au mois de juillet, aux environs du 29 juillet (estimation en 2019). Nous épuisons nos ressources dit un livre écrit par Jérémie Pichon et Bénédicte Moret « Famille presque Zéro déchet : ze guide » Thierry Souccar Editions, Vergèze (30310). Nous lui avons emprunté le canevas de ce qui précède mais en le modifiant et en l’enrichissant à la lumière de mes connaissances acquises  en 1965 au Maros (mon pays natal : DESS de Botanique), en 1971 (doctorat de sciences biologiques mention écologie, soutenu le 21 juin très exactement à l’Université des Sciences et Techniques du Languedoc, Montpellier), par mon passage à la FAO qui m’amené au Sénégal, Amérique du Sud (Costa-Rica, Brésil, Argentine, Guatemala) et mon passage de 1981 à 1996 au Ministère de l’Environnement (chargé d’études de haut-niveau). Je n’aurais garde d’oublier aussi mes amis dont Edouard Le Floc’h co-auteur avec James Aronson du remarquable livre « Les Arbres des déserts : enjeux et promesses » Actes Sud éditeur, 2013 (ils ont fait le tour de la planète. Ces chercheurs écologues du CEFE de Montpellier soulignent (p 16) « l’Homme, cet acteur incontournable – … son empreinte croissante au cours de l’Holocène (l’ère récente des géologues, qui s’étend sur les 10.000 à 12.000 dernières années …. ». Cet Homme, c’est nous Homo sapiens sapiens, qui « domine et détruit peu à peu, sans vergogne et de façon peu sage et non durable, la planète et la biosphère. ».

La conclusion

Comment éviter la catastrophe qui nous attend, la montée des eaux marines qui vont submerger notre littoral (suite au réchauffement climatique et la la fonte des glaces (pôles et hautes-montagnes, …) ? La restauration de la biodiversité en reboisant les terres ravagées par une agriculture intensive productiviste ? La restauration des écosystèmes dégradés, le capital naturel ?

Non, ce n’est pas une lubie d’écologistes guidés par une idéologie intuitive mais quelques arguments tirés des lois scientifiques de l’écologie, parmi tant d’autres. Des pays ont pris le taureau par les cornes et on entrepris des replantations (Pérou avec la vallée d’Ica, Sénégal avec la replantation de mangroves, …). Il y a beaucoup à faire avec l’Agroforesterie. Un espoir qui ne devra pas être déçu.

Raymond GIMILIO
Diplômé d’études supérieures de Botanique
Diplômé d’études approfondies d’écologie
Docteur en Sciences biologiques mention écologie
Cadre technique supérieur de la Recherche (IR CNRS)
Ancien chargé d’études de Haut-Niveau au Ministère de l’Environnement (1980-1996)


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Retour au Thôt, décharge délaissée


Bandeau CIDES

L’observatoire Citoyen, à votre service !

Les élections municipales du 28 juin 2020 à Montpellier ont vu la victoire de la liste conduite par Michaël Delafosse. Il a été élu 62e maire de Montpellier. Sur la liste des élus, figurent des écologistes « officiels », encartés et des membres de la société civile à forte fibre écologique, nos amis. Ils héritent d’un lourd passif dû à l’ancien maire qui se retrouve dans l’opposition. Deux écologistes « officiels » font aussi partie des opposants et nous espérons que leur fibre écologique leur permettra de joindre leurs voix quand il s’agira de coopérer avec les majoritaires quand il s’agira de défendre nos objectifs.

Le 6 juin 2020, notre Secrétaire Jacky Chanton organisait une visite du site du Thôt (voir notre article). Nous avions découvert un site à l’abandon et avions décidé de saisir la Préfet (cliquez pour voir la lettre du 15 juin 2020). Aucune réponse à ce jour (9 août 2020). Sauf que notre ami écologiste qui vient d’être élu s’est saisi de ce dossier et a réagi. Bravo ! Cet héritage malvenu tombe dans ses attributions de vice-Président de Montpellier-Méditerranée-Métropole (3M). Il a commencé, entre autres, à travailler sur ce site, car il n’y aura pas de vacances d’été.

Hier AM 8 août 2020, à 18h00, deux membres du CIDES34, membres de l’ODAM, sont revenus sur le site, toujours à l’abandon ! Broussailles épineuses, chardons, eaux bourbeuses dans le Rieucoulon, …

Voyez nos photos. L’eau qui coule après le confluent du Rieucoulon avec le Lantissargues-Ruisseau de Gramenet est douteuse !

Confluent Lantissargues X Rieucoulon-Gramenet (photo ODAM)

Le site aurait-du être débroussaillé par l’ancienne administration de 3M. Il est encombré de chardons !

Extrémité nord du Thôt non-débroussaillée (photo ODAM)

Les boîtiers de communication chargés de la surveillance de l’installation sont vandalisés. Voyez plutôt !

Boîtier de transmission vandalisé (photo ODAM)

Le site est supposé être surveillé par un gardien. Nous avons circulé, nous « zavons » rien vu ! Nous avons vu beaucoup de chardons !


Vue vers les défunts « Jardins de Maguelonne » (photo ODAM)

Une décharge dans le périmètre de la décharge (photo ODAM)

Nous continuerons à surveiller les lieux pour faire respecter les lois et aider nos amis écologistes dans leur mission de défense de l’Environnement et de la Biodiversité.

Une veille citoyenne. A votre service.

Jacky CHANTON et Raymond GIMILIO
Administrateurs CIDES34
membres de l’ODAM

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Et l’on déccouvrit que la Méditerrannée était une mer de plastiques

republication


Article republié par The Conversation et republié sur CIDES34

Article publié sur The Conversation. Cliquez sur ce lien.


Et l’on découvrit que la Méditerranée était devenue une mer de plastiques

Traitement des échantillons prélevés à bord de la goélette Tara. Samuel Bollendorff/Fondation Tara Expéditions

Maria Luiza Pedrotti, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Ce texte est extrait de la récente édition de « La revue de l’Institut Veolia – Facts Reports » consacrée aux plastiques. André Abreu, directeur des politiques internationales pour la Fondation Tara Expéditions, est co-auteur de cet article.


5 250 milliards, c’est le nombre de particules plastiques qui flottent à la surface des mers et des océans du monde, soit l’équivalent de 268 940 tonnes de déchets. Des fragments qui circulent au gré des courants, avant d’échouer pour une partie sur les plages, les îles, les atolls de récifs coralliens ou encore dans l’un des cinq « gyres » océaniques, dont le plus grand et plus connu se situe dans l’océan Pacifique nord.
La majorité de ces déchets existe sous forme de microplastiques, c’est-à-dire de déchets d’une taille inférieure à 5 mm. Ces micro-déchets sont constitués d’un assemblage hétérogène de pièces qui varient en taille, forme, couleur, densité et composition chimique. Parmi eux, la plupart dérivent en mer avant d’être détérioriés, un processus qui peut prendre entre 100 et 1 000 ans.
On distingue les microplastiques primaires, libérés sous forme de petites particules plastiques – microbilles contenus dans les cosmétiques, fragments textiles… – des microplastiques secondaires, qui proviennent surtout de la dégradation des gros déchets plastiques en milieu marin – comme les sacs plastiques à usage unique.
Selon les experts de l’Ifremer, 700 tonnes de déchets se déversent chaque jour en mer Méditerranée qui représente l’une des régions les plus impactées par la pollution marine, plastique tout particulièrement.


À lire aussi : Pollution plastique : retour sur une prise de conscience


Un bassin particulièrement vulnérable

Du fait de son caractère de mer semi-fermée, la Méditerranée connaît une exposition plus forte que les océans : le taux de renouvellement de ses eaux est de 90 ans alors que la persistance des plastiques est, elle, supérieure à 100 ans.
Entre 1 000 et 3 000 tonnes de plastiques flottent actuellement à la surface (fragments de bouteilles, sacs, emballages, fils de pêche…), provenant en grande partie des zones d’accumulation des villes côtières, des zones à forte activité touristique et des décharges à ciel ouvert. La majeure partie de la pollution méditerranéenne provient des 250 milliards de fragments de microplastiques qui s’y trouvent, selon les estimations de l’Expédition MED.
Un problème exacerbé par d’autres facteurs : les côtes densément peuplées, le tourisme fortement développé, le passage de 30 % du trafic maritime mondial et les apports supplémentaires des déchets par les rivières et les zones très urbanisées.
En Méditerranée, 95 % des déchets marins sont en plastique, ce qui a mené certains experts à la qualifier de sixième grande zone d’accumulation de déchets marins au monde, après les cinq gyres océaniques.

Des conséquences encore mal connues

Microplastiques récoltés en Méditerranée par le bateau de la fondation Tara. Samuel Bollendorff

En 2014, la fondation Tara a conduit une expédition pendant neuf mois dans le bassin méditerranéen pour étudier spécifiquement les microplastiques et en comprendre les impacts sur cet écosystème. Elle a permis d’effectuer 2 000 prélèvements dans quelque 350 stations, près des côtes, proches des villes, des embouchures de rivières et dans les ports. Des données représentant 75 000 particules de plastique, actuellement en cours d’analyse.
L’expédition a déjà permis un constat clair : que ce soit près des côtes ou plus au large, la Méditerranée est polluée à 100 % par les plastiques. Plus alarmant encore, la concentration des microplastiques (<5mm) est parfois aussi importante que celle trouvée dans le « 7e continent de plastique » – qui fait trois fois la taille de la France, dans le Pacifique. Leur nombre avoisine par ailleurs l’ordre de grandeur du plancton, à la base de la chaîne alimentaire.
Outre les dommages financiers engendrés par le plastique sur les écosystèmes – qui seraient, à l’échelle mondiale, de l’ordre de 13 milliards de dollars annuels, notamment à travers la pêche, la plaisance et le tourisme – l’impact sur la biodiversité et la santé humaine de cette forme de pollution demeure encore mal connu.
Plusieurs hypothèses de dessinent toutefois : d’une part, les microplastiques attirent et accumulent les contaminants déjà présents dans l’eau, comme les produits chimiques et les engrais. Ensuite, il existe du fait de leur petite taille un risque de confusion important entre le plancton et les micro-déchets par les organismes filtrants, comme les poissons ou les baleines.

Cadre de contenu incorporé
Un filet saturé de plastiques (Fondation Tara Expéditions/YouTube, 2014).

Les bactéries, colons des microplastiques

Le rôle des déchets plastiques dans le développement de problèmes de santé demeure par ailleurs incertain, par manque de connaissances sur le niveau d’exposition aux contaminants dus aux déchets plastiques, et sur les mécanismes par lesquels les produits chimiques absorbés par le plastique sont ensuite transférés aux humains et aux espèces marines.
Mais les bactéries, c’est avéré, colonisent intensément les microplastiques, comme le révèle une étude publiée en 2018 dans la revue Environmental Pollution par l’équipe scientifique du chercheur Jean‑François Ghiglione de l’observatoire océanologique de Banyuls. De véritables écosystèmes microscopiques (bactéries, virus, micro-algues, micro-prédateurs) se développent à la surface des fragments, posant des questions sur l’entrée probable de ces molécules dans la chaîne alimentaire. « Les bactéries adorent vivre sur les plastiques. On en trouve en grande quantité, avec une biodiversité très importante, voire plus importante à volume équivalent que dans l’eau de mer », souligne Jean‑François Ghiglione.
Des groupes de bactéries inattendus ont ainsi été révélés, tels que certaines cyanobactéries vivant habituellement dans les sédiments, qui sont très abondantes sur les plastiques récoltés à la surface de la mer. « Un des problèmes majeurs de la pollution plastique est la dispersion d’espèces invasives, qui s’accrochent sur des radeaux artificiels et peuvent parcourir de très longues distances. Ces espèces peuvent modifier durablement les écosystèmes qu’ils colonisent », indique le chercheur du CNRS.


À lire aussi : Des emballages qui ne polluent pas, ça existe !


Éviter la surenchère

Au-delà des aspects scientifiques, l’enjeu des plastiques en mer est aujourd’hui de sensibiliser. Les images de sacs plastiques, bouteilles et autres déchets flottants font le tour des médias et des réseaux sociaux, suscitant l’émotion et l’indignation des citoyens.
Un emballement médiatique positif mais souvent trop hâtif, avec des informations et des chiffres non vérifiés. Il s’agit, pour la fondation Tara, de travailler sur une base scientifique robuste, en respectant la science et en évitant de jouer la surenchère sur le danger potentiel des plastiques en mer.
L’océan est sous pression mais le catastrophisme et les images anxiogènes ne contribuent pas toujours à l’avancée concrète des solutions avec les différentes parties prenantes. Des solutions sont possibles à terre, grâce à une économie circulaire, au recyclage, à la réutilisation des ressources et à la transition vers des emballages éco-conçus et non polluants.


Tous les numéros de « La revue de l’Institut Veolia – Facts Reports » sont disponibles sur le site dédié.
Maria Luiza Pedrotti, Chercheuse en biologie marine, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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LeThôt : engagements non tenus, loi non respectée, site dégradé

L’ancienne décharge du Thôt : des engagements non tenus, un environnement mal entretenu et pollué

Sur la Commune de Lattes, sur la rive droite du Lez et à droite de la route Montpellier-Palavas (D986), trône une colline artificielle de 27 m de haut et de plusieurs centaines de mètres de longueur (1 km de longueur sur 500 m de largeur). L’histoire de ce lieu est parfaitement racontée par le Rapport de la Cour Régionale des Comptes 116/676 en date du 26 juillet 2011 (accès  par ce lien internet).

Fig. 1 Cette vue montre bien (à gauche) sur le panneau, les marques de propriété de Montpellier-Métropole

L’accès (fermé) se faisait par un chemin sur la D185, à quelques dizaines de mètres du carrefour D986 x D185. L’examen sous Google-Earth donnerait 1.000 m pour le grand axe NO-SE et une largeur de 400 m sur le petit axe SO-NE. Un beau monument au sommet duquel il ne manque que la statue de son promoteur, le célèbre Georges Fêche.

Nous empruntons à l’excellent rapport de la Cour l’historique de cette calamité. Nous avons structuré la partie du rapport avec titres et sous-titres et revu la rédaction, notamment sur un plan technique.

1 – Historique

Le début paraît anodin, la suite l’est moins. Pourtant, des citoyens veillent. Nous en voulons pour preuve le document publié par Jacky Chanton le 30 décembre 2008 qui lançait une des premières alarmes (cliquez sur ce lien) puis avec le récent rapport rapport de visite fait par Jacky Chanton, en préambule à cet article (cliquez sur ce lien).

1.1 Débuts difficiles

Tout commence avec la vente par la SAFER locale de l’époque à l’Etat d’une parcelle de 52 Ha au sud de Maurin, à la limite de la commune de Villeneuve-les-Maguelonne. La ville de Montpellier en dispose et y ouvre une décharge publique dont un arrêté préfectoral de 1967 autorise l’exploitation mais en limitant la hauteur à 2,5 m. Cet historique a été publié sur le site de l’ODAM (article de J. Chanton du 20 octobre 2008). Notre ami lattois est particulièrement motivé, nous aussi !

La suite est dévoilée par la Cour qui constate la vente en 1972 du terrain au District de Montpellier. Une convention d’exploitation est signée entre la ville et le District pour la période 1/11/1975 au 31/12/1980. Cette exploitation est exercée par le District en lieu et place de la Commune de Montpellier. Le site devient l’exutoire d’une majorité de communes du District et la gestion du site est confiée à la société Louis NICOLLIN en 1987.

En 1980, arrêt du Conseil d’Etat confirme que « le district n’avait pas compétence pour exploiter cette décharge. ». En effet, l’arrêté d’exploitation préfectoral stipulait qu’en cas de changement d’exploitant par la ville, le successeur devait en faire la déclaration dans le mois suivant. L’inobservation des conditions pouvait entraîner la fermeture du site et des sanctions pénales.

1.2 Régularisation

En Mars 1988, une régularisation intervenir, l’Etat « régularise » la situation en transférant l’exploitation de la décharge de la ville de Montpellier au District (les guillemets du terme régularise sont de la Cour des Comptes !) par un arrêté préfectoral.

1.3 Nouvelles réglementations

En février et mai 1983, de nouvelles dispositions soumettent les décharges existantes à des obligations de mise en conformité. En 1987, une circulaire adressée aux Préfets, fixe les prescriptions à imposer aux décharges anciennes :

  • isolement,
  • eaux de ruissellement,
  • hauteur maximum,

Pour les décharges anciennes, la circulaire précise que des délais de mise en conformité seront l’objet d’arrêtés préfectoraux complémentaires.

La mise en décharge des déchets est définitivement interdite par la loi n° 92-466 du 13 juillet 1992 relative à l’élimination des déchets ainsi que des installations classées pour la protection de l’Environnement.

2 – Les irrégularités et les transferts de responsabilités

2.1 Dépôt des dossiers

Le dossier qui devait être déposé avant le 14 juin 1998 ne sera finalement déposé qu’en décembre 1999 et INCOMPLET. Le dossier complété a fait l’objet d’une analyse critique en avril 2000 et sera soumis à l’avis de la commission locale d’information et de surveillance (CLIS, qui avait été créée pour ce site).

2.2 Interventions des autorités

Une mission de l’Inspection générale du Ministère de l’Environnement va donner un avis que devra suivre le Préfet. Celui-ci émettra un arrêté complémentaire du 29 juin 2002 conformément à l’arrêté ministériel du 9 septembre 1997, fixant les conditions de la poursuite de l’exploitation dont le terme était alors fixé au 30 juin 2002, en prévoyant des améliorations concernant :

  • le captage,
  • le traitement du biogaz,
  • la gestion des lixiviats (les jus de décharges),
  • la surveillance de l’impact sur l’environnement.

L’exploitation de la décharge (baptisée Centre de Stockage) est suspendue (arrêté préfectoral du 18 juin 2004). La Collectivité d’Agglomérations (CAM) est mise en demeure de présenter un nouveau dossier de demande d’autorisation d’exploiter, en vue de régulariser l’exploitation du Centre de stockage du Thôt ! Cela fait suite à un avis de la Cour Administrative d’Appel de Marseille en date du 3 juin 2004. Une enquête d’utilité publique (22 août au 30 septembre 2005) conduit à un avis favorable. Par arrêté préfectoral du 19 décembre 2005, le Préfet a autorisé l’exploitation du centre avec activité de stockage et ce jusqu’au 20 juin 2006 et jusqu’au 31 décembre 2006 pour le transit des déchets (quai de transfert jusqu’à fin septembre 2008 pour les ordures qui vont faire du tourisme vers d’autres décharges hors de l’agglomération de Montpellier.

2.3 Vers la fermeture du site

Le site ne peut plus accueillir d’ordures ménagères, il doit fermer moyennant des travaux. La zone nord a été définitivement couverte, le réseau de collecte des lixiviats est rattaché à la station d’épuration Maéra. Le site subit un traitement paysager.

2.3.1 Travaux de réhabilitation

Des travaux dits de réhabilitation vont comprendre une installation de valorisation énergétique du biogaz qui sera capté à travers plus de 100 puits forés dans la masse de déchets posés là et culminant à 21 m. Ces travaux autorisés par arrêté préfectoral du 2 avril 2007 ont duré 5 mois et coûté la bagatelle de 1,4 Millions d’€uros HT.

2.3.2 Exploitation du site par la SERM

Une convention d’exploitation signée pour 15 ans, le 2 mai 2006, confie à la SERM le terrain et le biogaz. Celle-ci est chargée de financer, réaliser et exploiter une installation de production d’électricité par groupes électrogènes actionnés par le biogaz (moteur de co-génération). La SERM percevra en contrepartie les recettes d’une redevance annuelle prévisionnelle de 35.000 € HT. Par avenant du 7 mars 2008, l’exploitation de l’installation est transférée à la Société Énergies du Sud. L’installation devra fonctionner 15 ans, terme estimé de la dégradation biologique de la fraction fermentescible des ordures ménagères. Énergies du Sud est un opérateur énergétique local de développement des énergies renouvelables et la maîtrise des énergies de la SERM. Cet opérateur de l’Agglo de Montpellier depuis 25 ans est associé à :

  • la Caisse des Dépôts ,
  • GDF-Suez,
  • la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon
  • DEXIA.

2.3.3 Une centrale photovoltaïque

L’Agglo (CAM) a annoncé le 10 décembre 2009 le lancement de la réalisation dune centrale photovoltaïque de 82.000 m2 sur le site de la décharge du Thôt, pour un coût estimé de 30 M€ et devant permettre la production de 13 millions de Kw chaque année (soit l’équivalent de la consommation électrique d’environ 5.500 personnes), en évitant l’émission de près de 5.500 tonnes de CO2. Cette production devait s’ajouter aux 6,3 millions de Kwh générés par l’unité de valorisation du biogaz installée en 2008 sur le site (voir ci-dessus §2.3.2). Le projet s’inscrivait dans une volonté de l’Agglo de valoriser ses sites « sans avenir ». Dans le schéma de développement des énergies nouvelles adopté en 2009,  la réalisation devait être confiée au groupement Énergies-Sud / la Compagnie du Vent (propriété de GDF-SUEZ). Le groupement devait verser à l’Agglo, dans le cadre d’une convention d’occupation du domaine public, une redevance annuelle fixe de 90 à 180.000 €, avec une part variable correspondant au partage de la recette excédentaire en cas de dépassement de l’objectif annuel prévisionnel de la production d’électricité prévue. Après la phase d’études prévue en 2010, le démarrage des travaux était prévue pour mai 2011 pour une mise en production en janvier 2012.

L’Agglo avait identifié 150 ha de terrains susceptibles de recevoir des installations photovoltaïques au cours des 10 ans à venir.

L’ODAM, membre fondateur du CIDES, avait salué en son temps, en septembre 2009, les futures réalisations prévues par l’Agglo (cliquez sur ce lien). Qu’en est il de nos jours, en 2020, après avoir lu l’article de l’Agglorieuse (voir ci-dessous).

3 – La réalité actuelle

Le journal satyrique « L’Agglorieuse » publiait un article le 13 novembre 2013 page 4, sous la plume de Bernard LOURY un triste constat. Le site du Thôt était à l’abandon. Nous disions que cet article «montre les installations de la décharge ouvertes à tous les vents, une centrale à méthane à l’abandon, des vanne entourées de végétation et fait état d’odeurs de gaz ! Ceci est illégal. L’Agglo est responsable de cette décharge et de l’entretien en bon état de tous les dispositifs de recueil et de valorisation du méthane qui s’y dégage. ». Pourtant, un numéro du magasine « Harmonie » publiait sur sa couverture une photo-montage avec des lignes à haute tension partant du Thôt. Un autre numéro (n° 227 de mars 2006) clame en page 27 « Faire de l’Agglomération de Montpellier l’une des métropoles les plus vertes d’Europe« .

3.1 La centrale à biogaz

Le 13 novembre 2013, le journaliste de l’hebdomadaire « l’Agglorieuse » indique qu’il a vu un site à l’abandon. En cherchant sur Internet, nous tombons sur une publication dans « La Centrale des marchés » en date du 11 mars 2016 pour un marché de « Démantèlement et remplacement des unités de combustion du Gaz, CET du Thôt » (clôture au 4 avril 2016, marche n° 4064VD16 : MM. O. PRADEAU et J. LECOMTE). Il y est précisé que « Le bilan de production du biogaz existant de l’unité de valorisation énergétique couplée à la vétusté des unités de combustion conduisent à prévoir leur remplacement par une torchère atmosphérique automatisée (objet du présent marché. » Donc, plus de centrale de production au biogaz. Le biogaz qui s’échappe (méthane-CO2) s’en va dans l’atmosphère ?

Mais, au moins, la centrale a été remplacée par une torchère comme le précisait le marché ? Une reconnaissance visuelles autour de la décharge ne montre AUCUNE trace de torchère. Un survol grâce à Google Earth (vues par satellites, images SPOT du 10/07/2018, point latitude 43° 32.421′  longitude 3° 53.326 E) permet de conclure sur les  torchère(s) :  nada, rien, oualou, niemals, … C’est la vue du quai de réception actuel de la déchetterie. Malgré un survol attentif, plus au nord (point 43° 42.432 x 3° 53.458) une plateforme (?) mais aucune trace de torchère. Où sont elles passées ?  Nous continuons vers la pointe nord de la décharge (point 43° 32.767 N x 3° 52.778 E) : on distingue encore des restes de l’usine électrique ? Un peu vers l’ouest on voit nettement trois bassins (décantation ?, près de la Mosson, pleins d’une eau glauque (un beau vert sombre) !. Aucune trace de quelconques torchère.

Donc la décharge pollue allègrement l’air avec le biogaz. qui n’est ni valorisé ni brûlé ! Rappelons que ce biogaz contient (cliquez sur ce lien).

3.2 Le mauvais état du site

Il ne faut pas être grand clerc pour constater le mauvais état du site, mal entretenu. Le survol Google Earth au grossissement maximum permis par les vues, montre une végétation de buissons en train d’envahir peu à peu le site sous forme de taches « peau de léopard ». Des traits qui pourraient être des tuyaux ou leurs restes convergent vers la pointe nord de la décharge. Leur trace floue ne peut être confondue avec les chemins d’exploitation très nets qui partent de l’entrée sur la D815. Un de ces chemins escalade le monticule jusqu’à 27 m et redescend vers le nord, rejoignant les chemins qui contournent à l’est et à l’ouest le massif de déchets recouvert.

Les eaux de pluie s’infiltrent dans la couverture, une partie ruisselle. Cette eau infiltrée lessive le massif se mêlant aux lixiviats. Elle ressort pour partie coulant vers les fossés de drainage don on ignore l’état actuel et l’efficacité. Une partie s’infiltre dans le sous-sol.

Les deux cours-d’eau qui encadrent la décharge paraissent pollués par les jus-lixiviats qui sortent à la base du massif d’ordures . Les géologues assurent que la vase sur laquelle a été constitué le dépôt d’ordures s’est enfoncée sous le poids des dépôts. La nappe phréatique et le socle (calcaires fissurés ? : à expertiser par un géologue) sont peut être atteints par les effluents du massif d’ordures. A l‘inventaire des sites Natura2000, figure la commune de Lattes, avec les étangs palavasiens tout proches. Sur la vue Google Earth apparaissent bien visibles les dits étangs (Etangs de l’Arnel, du Prévôt, de l’Orts). Les deux premiers sont susceptibles de recevoir les mauvais effluents mal captés et dont nous demandons que soit expertisée leur réseau de collecte et leur traitement effectif.

La station de pompage située au nord de la décharge évacuerait ses eaux  (pollution à vérifier) dans le milieu environnant (ruisseau du Rieucoulon et ruisseau du Gramenet). Est-ce réglementaire ?

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Fig. 2 : station de pompage au nord du Thôt

Cette station est-elle opérationnelle ? Où envoie-t-elle cette eau ?

3.3 Les suites à donner

Nous alertons les autorités de l’Etat sur les manquements notoires aux obligations contractées par les autorités actuelles. Quelles sont les obligations des parties en présence ? Le Cour des Comptes souligne que l’exploitation a changé de mains.

3.3.1 La SERM exploitant ?

La Société d’Équipement de la Région Montpelliéraine est une société d’économie mixte (une SEM) associant la puissance publique (ici l’agglo devenue métropole), actuellement le groupe SERM / SA3M. La Cour des Comptes souligne l’existence d’un contrat signé le 2 mai 2006 pour 15 ans confiant la jouissance du terrain et du biogaz jusqu’en 2021 ! Un avenant a transféré l’exploitation à Énergies du Sud, un groupement « mixte » dont un des composants, DEXIA, semble avoir eu des problèmes ?

2.3.2 La centrale photovoltaïque

En mars 2020, aucune trace de la centrale photo-voltaïque annoncée (30 M€). L’Agglomération a un héritier, Montpellier-Métropole. Selon le principe de la continuité administrative, le successeur de l’Agglo est tenu d’exécuter les obligations et directives de son son prédécesseur, au moins de justifier leur non-exécution.

Épilogue

Feu Madame Nicole Moschetti-Stamm avait conseillé de«  recouvrir le Thôt et de l’oublier ».Son conseil semble avoir été suivi, sauf que des associations de défense de l’Environnement veillent, des collectifs se sont constitués. Ils veillent et lancent ici l’alerte aux autorités locales, régionales et nationales. On ne peut laisser les choses en l’état sans réagir.

En juillet 2007, l’Observatoire des Déchets, de l’Environnement et de la Santé de l’Agglo de Montpellier (ODAM) faisait une proposition qui revenait à grignoter le Thôt. Plus de 13 années ont passé, de l’eau souillée a coulé vers le Lez et le Coulazou, de l’argent aussi est parti vers des directions pas claires du tout, le problème du Thôt est toujours là devant nous avec, en prime, des odeurs méphitiques, des eaux souillées et des hordes de sangliers qui viennent se faire piéger dans des collets en acier posés dans les trous de la clôture (la pratiques des collets est interdite par la loi !). Des sangliers attirés par les ordures et pas du pain répandu sur le sol viendraient s’y prendre ? Il faudra le vérifier. Nous avons eu l’information qu’un chien a été pris dans un de ces collets. Il faudra bien faire toute la lumière sur les braconniers qui posent ces collets. L’abandon du site profite bien à quelqu’un ? Dura lex, sed lex !

Jacky Chanton a publié le 16 mars 2020 une belle série de photographies sur Facebook (cliquez sur ce lien).

Raymond GIMILIO
Docteur en sciences biologiques
Ancien chargé d’études de haut-niveau au Ministère de l’Environnement
Président de l’ODAM, membre du CIDES34

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Retour sur l’incendie de l’ISDND de Castries

 

Une vue tournante

  • La belle entrée côté RD
  • Vue nocturne de l'incendie depuis Guzargues
  • Borne d'incendie cramée au sommet de la falaise côté garrigue.
  • Les camions-bennes et les tractopelles en action sur le casier 2
  • Les dégats sur la géomembrane sur la falaise ouest
  • Vue depuis le somment du Pioch avant l'incendie.
Montage CIDES34

Contribution reçue par mail ci-après


 Bonsoir,

Personne n’en parle mais il y a eu un feu important à la décharge de Castries dans la  nuit du 14 au 15 juillet.

Patrice a pris des photos et nous avons fait un montage mis en p-j.

Nous l’avons communiqué à ACiDC, et je vous le fais parvenir également, le feu était vraiment impressionnant.

Bonne soirée
Lucile Legendre

Voyez la pièce jointe : cliquez sur ce lien pour télécharger en PDF.

 

Raymond Gimilio




La décharge de Castries brûle pour la 2e fois en 2019

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Logo CIDES-34

Info

Un incendie est en cours à la décharge de Castries, de très fortes odeurs de matières plastiques brûlées se font sentir jusqu’à Vendargues. C’est le deuxième incendie cette année 2019 ! Pouvez vous nous donner des explications sur les causes, les conséquences sur l’environnement et les populations, et les moyens qui vont être mis en œuvre afin d’éviter de nouveaux incendies. Bien cordialementPour ACiDC

Jean François Rousseau

ACiDC Decharge de Castriesacidc34@gmail.com« Quo usque tandem abutere, Montpellier Métropole , patientia nostra?
O tempora, o mores
Quae quo usque tandem patiemini, o fortissimi viri ? »

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