Nous sommes de retour
Après le confinement COVID qui nous a paralysés, le CIDES34 a restauré son site Internet. Le démarrage est effectif depuis le 14 mai 2023.
N’hésitez pas à nous contacter.
Cordialement.
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L’environnement est « l’ensemble des éléments qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore « l’ensemble des conditions naturelles et culturelles susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines » (Wikipedia).
De manière plus précise, l’Environnement comporte deux types de composants :
La notion d’environnement naturel, souvent désignée par le seul mot « environnement », a beaucoup évolué au cours des derniers siècles et tout particulièrement des dernières décennies. L’environnement est compris comme l’ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l’air, l’eau, l’atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l’ensemble des phénomènes et interactions qui s’y déploient, c’est-à-dire tout ce qui entoure l’Homme et ses activités ; bien que cette position centrale de l’être humain soit précisément un objet de controverse dans le champ de l’écologie.
Nous citons encore un extrait de Wikipedia :
Au xxie siècle, la protection de l’environnement est devenue un enjeu majeur, en même temps que s’imposait l’idée de sa dégradation à la fois globale et locale, à cause des activités humaines polluantes. La préservation de l’environnement est un des trois piliers du développement durable. C’est aussi le 7e des huit objectifs du millénaire pour le développement3, considéré par l’ONU comme « crucial pour la réussite des autres objectifs énoncé dans la Déclaration du Sommet du Millénaire »
La classification traditionnelle des sciences dites naturelles (zoologie, botaniques, géologie) a subi une évolution. Notre enseignement scientifique parle maintenant de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT). Les sciences de la Vie concernent les composants biotiques, les sciences de la terre sont tournées vers la géologie essentiellement. Nos jeunes lycéens, collégiens et élèves des écoles élémentaires commencent à être initiès depuis 1966 à la nouvelle façon d’appréhender la connaissance de l’Environnement.
L’Ecologie a été peu à peu introduite dans l’enseignement secondaire, en classe de seconde. Je l’ai enseignée comme telle, sans aucun manuel scolaire, à la rentrée scolaire de 1966 dans un établissement de Lyon, à la stupéfaction d’un inspecteur de l’Enseignement secondaire. Je lui ai tout simplement expliqué que j’avais été élève au Maroc (Faculté des Sciences de Rabat) du Professeur Charles Sauvage qui nous avait enseigné les bases de cette nouvelle science et m’avait confié un travail de terrain (DESS de botanique : étude de la végétation ligneuse de la vallée de l’oued Mellah, région de Casablanca, travail soutenu le 21 juin 1966). J’ai rejoint la France en août 1966 et l’Université de Montpellier (USTL) en septembre 1967 pour y préparer mon DEA de Biologie végétale et mon doctorat de Biologie « option écologie ».
Je ne suis pas un grand écologue, j’ai séjourné au Sénégal de 1972 à 1979, voyagé en Tunisie, en Amérique du sud (Brésil, Argentine, Costa-Rica, Canada, …). J’y ai vu d’autres environnements. Toujours avec un œuil d’écologue. J’avais pris trop de retard dans mes études en 1956-57 pour prétendre à une carrière dans la recherche. J’ai tout de même été intégré au CNRS en 1980 comme Ingénieur de recherches et exercé en détachement aux divers ministères chargés de l’Environnement de 1980 à 1996.
Je dénie à l’écologie politique toute qualification ou prétention scientifique. La politique politicienne s’est emparée de l’écologie. Dommage, les scientifiques écologues sortent rarement de leurs laboratoires pour s’occuper d’écologie politique et laissent le champ libre aux écologistes.
Les sciences de l’Environnement s’agrègent peu à peu autour de quelques pôles d’excellence et de nouvelles branches de la science viennent rejoindre les autres autour de l’écologie. Je citerais l’étude du climat à l’échelle planétaire. Après de longues tergiversations, la détérioration des climats de la planéte a enfin été reconnue et les climatologues ont cessé d’être brocardés : les changements climatiques planétaires ont été, ENFIN, reconnus comme d’origine anthropique (humaine). Ce lent processus s’est déclenché au début de l’ère industrielle (1760, Wikipedia). L’Angleterre semble être le point de départ de ce processus où l’exploitation à des fins commerciales et industrielles des ressources terrestre (gisements fossiles de houille et de pétrole, gisements de minerais de fer et autres, …) a provoqué un lent empoisonnement par l’oxyde de carbone (CO2) de la haute atmosphère). Voyez le site de l’ODAM sur les changements climatiques.
A la révolution industrielle se sont ajoutés les énormes gaspillages qu’ont entraîné les guerres, notamment les deux conflits mondiaux (1ère et 2e guerres mondiales). Les montagnes de ferrailles des bateaux coulée, la production d’obus et d’explosifs, la consommation de carburants fossiles (essences et gazoles, …) nous ont amené au bord de la catastrophe.
A suivre …
Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en Sciences biologiques
Ingénieur de recherches (ER) du CNRS
Ancien auditeur de l’IHEDN 80e SR Paris 1985
La métropole de Montpellier change de politique des déchets. Cette annonce a été faite lors de la réunion de la Commision de Suivi de Sites (CSS) tenue le 1er juillet 2021 à l’Usine Amétyst. C’est le nouveau vice-Président de la Métropole Monsieur François Vasquez délégué à la Collecte, tri, valorisation des déchets et Politique zéro déchet qui l’a annoncé.
Les CSS sont des commissions de Suivi de Site qui ont succèdé et remplacé les Commissions Locales d’Information et de Surveillance (CLIS). Le terme Information a disparu, celui de Surveillance aussi. C’est ainsi que l’information du public passe pas les associations de défense de l’environnement dont les nouvelles venues (FNE) ne sont pas toujours au fait des affaires comme le montre ce CR du délégué de France Nature Environnement que nous avons reçu à l’ODAM.
Le fonctionnement d’Amétyst va changer radicalement. Enfin, le mélange de biodéchets triés par ailleurs a pris fin et les composteurs de quartier vont commencer ou ont commencé à fonctionner (Square du Père Bonnet à Montpellier).
Le zéro déchet : une mode ou une lubie d’écolo ou les deux ? La réponse est non, non non et non ! L’écologie scientifique nous permet d’affirmer que c’est NOTRE MODE DE VIE qui est en jeu, voire la survie de l’espèce humaine sur cette planète. Nous consommons allégrement des ressources non renouvelables : énergie, eau, air, combustibles fossiles, métaux courants ou rares, terres arables/agricoles, et autres !
C’est bien nous, membres inconscients ou mal informés de l’espèce humaine (la nôtre) qui les consommons du fait de notre politique et de nos industries.
L’économie linéaire est l’actuelle dominante, celle qui consomme et produit des gaz à effet de serre qui perturbent le climat, nous entraînant vers une catastrophe : le réchauffement de la planète. C’est cette économie qui produit et rejette des déchets dont on ne sait que faire. On s’en débarrasse au lieu de les réutiliser : par incinération ou enfouissement dans des décharges. Il nous faudra changer de paradigme.
L’économie circulaire ou écocirc (en abrégeant) est celle qui consomme mais en économisant les matières premières en vue d’une transition dite écologique et qui recycle, réutilise les déchets en les considérant comme des matières premières secondaires, de seconde main. Cette écocirc vise à une consommation économe en moyens et considère que la monnaie circulante, les devises, ne sont plus un moyen de payer les destructions de notre planète. Car, la place est limitée sur cette planète, sur la Terre.
La surface du globe terrestre est de 510 millions de km2, la population est estimée à 7 Milliards d’individus, des consommateurs. Une simple division donne à chaque individu 7,6 Ha (Hectares) théoriquement bioproductives. Si on retire la surfaces des océans, des déserts inhabitables (Sibèrie, Sahara, et autres) la surface disponible descend à 1,7 Ha qui doivent être partagés avec l’ensemble de la biomasse (les autres êtres vivants : oiseaux, mammifères, forêts, etc.).
La réalité est que nous consommons plus que ces 1,7 Ha car il faut y retirer les surfaces non-productives occupées par nos construction et nos imperméabilisations (maisons, immeubles, parkings, routes et autoroutes, etc.).
Nous consommons plus que ce que la Terre peut nous donner et ce que nous cultivons diminue lentement et ne peut plus se régénérer. Il ya un jour dans l’année, à partir duquel, nous vivons à crédit, c’est au mois de juillet, aux environs du 29 juillet (estimation en 2019). Nous épuisons nos ressources dit un livre écrit par Jérémie Pichon et Bénédicte Moret « Famille presque Zéro déchet : ze guide » Thierry Souccar Editions, Vergèze (30310). Nous lui avons emprunté le canevas de ce qui précède mais en le modifiant et en l’enrichissant à la lumière de mes connaissances acquises en 1965 au Maros (mon pays natal : DESS de Botanique), en 1971 (doctorat de sciences biologiques mention écologie, soutenu le 21 juin très exactement à l’Université des Sciences et Techniques du Languedoc, Montpellier), par mon passage à la FAO qui m’amené au Sénégal, Amérique du Sud (Costa-Rica, Brésil, Argentine, Guatemala) et mon passage de 1981 à 1996 au Ministère de l’Environnement (chargé d’études de haut-niveau). Je n’aurais garde d’oublier aussi mes amis dont Edouard Le Floc’h co-auteur avec James Aronson du remarquable livre « Les Arbres des déserts : enjeux et promesses » Actes Sud éditeur, 2013 (ils ont fait le tour de la planète. Ces chercheurs écologues du CEFE de Montpellier soulignent (p 16) « l’Homme, cet acteur incontournable – … son empreinte croissante au cours de l’Holocène (l’ère récente des géologues, qui s’étend sur les 10.000 à 12.000 dernières années …. ». Cet Homme, c’est nous Homo sapiens sapiens, qui « domine et détruit peu à peu, sans vergogne et de façon peu sage et non durable, la planète et la biosphère. ».
Comment éviter la catastrophe qui nous attend, la montée des eaux marines qui vont submerger notre littoral (suite au réchauffement climatique et la la fonte des glaces (pôles et hautes-montagnes, …) ? La restauration de la biodiversité en reboisant les terres ravagées par une agriculture intensive productiviste ? La restauration des écosystèmes dégradés, le capital naturel ?
Non, ce n’est pas une lubie d’écologistes guidés par une idéologie intuitive mais quelques arguments tirés des lois scientifiques de l’écologie, parmi tant d’autres. Des pays ont pris le taureau par les cornes et on entrepris des replantations (Pérou avec la vallée d’Ica, Sénégal avec la replantation de mangroves, …). Il y a beaucoup à faire avec l’Agroforesterie. Un espoir qui ne devra pas être déçu.
Raymond GIMILIO
Diplômé d’études supérieures de Botanique
Diplômé d’études approfondies d’écologie
Docteur en Sciences biologiques mention écologie
Cadre technique supérieur de la Recherche (IR CNRS)
Ancien chargé d’études de Haut-Niveau au Ministère de l’Environnement (1980-1996)
Le projet du nouveau stade c’est environ 7 ha d’emprise pour 25 000 places, en remplacement du stade actuel de la Mosson + Espaces dédiés aux événements accueillis et espaces dédiés aux activités complémentaires + Développement d’activité « in stadia » touristiques et commerciales : musée du sport, boutiques, hôtel, pôle tertiaires, etc…(coût du projet, environs 180 millions d’euros).
A cela s’ajoute un projet urbain de renouvellement de 270ha au sein de la ZAC Ode à la Mer, porté par la Société d’aménagement de la Métropole de Montpellier (projet non compris dans le périmètre de la saisine)
Développement de nouvelles offres commerciales et de bureaux + Création d’un quartier d’habitat mixte (env. 8000 logements, soit environ 24 000 à 25 000habitants) + Amélioration des infrastructures de transport : amélioration de la desserte par les transports en commun, création de parkings, renforcement du maillage routier, mise en place de navettes, etc…
Un projet déjà décidé : Aucune alternative n’est envisagée à ce jour pour le changement de lieu du stade par le Maître d’ouvrage « le MHSC Nicollin + SA3M ». Le projet de construction du nouveau stade Louis-NICOLLIN est D’INTERÊT NATIONAL. [Pourquoi ? NDLR].
Bonjour la démocratie… Les riverains peuvent toujours dire non au cours d’un « semblant de CONCERTATION », la « loi ASAP » promulguée le 7 Décembre 2020 permet de retenir le projet même avec l’avis contraire de la population.
Ne sommes-nous pas devant une régression du droit de l’environnement avec une possible acceptation obligatoire des risques environnementaux ?
Le lobbying des entrepreneurs et promoteurs immobiliers ajouté aux ambitions des pouvoirs locaux, nous amènent devant des conflits d’usage qui risquent de devenir inextricables. Il est nécessaire de prendre en compte tous les paramètres terrestres (urbanisation, gestion des déchets, assainissement des eaux, industries, agriculture, les effets du tourisme, impact environnement, infrastructures sur notre cadre de vie et notre santé …) ainsi qu’un espace « Tampon » nécessaire au regard des risques naturels et la protection des écosystèmes marins…
Est-ce que les conséquences des surfaces artificialisées sur 270ha avec 8000 logements sont-elles réellement prises en compte ? En ayant connaissance du dérèglement climatique en cours, n’aggrave-t-on pas les problématiques du risque d’inondation par la gestion du pluvial en zone basse, les risques de l’élévation du niveau marin (environ 1 mètre en 2100, si l’on ajoute des évènements de submersion marine lors desquels l’eau atteint une altitude moyenne de l’ordre de 2 m NGF (IGN 69) et de 3m NGF sur le front de mer) ?
N’est-ce pas un risque environnemental majeur et un manque de vision d’urbanisme avec le choix de ce site ?
Lattes le 27 Mars 2021
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Lattes, le 3 Septembre 2019
A l’attention de Monsieur le Président de la Commission d’enquête
Monsieur le Président,
Comme ce n’est pas habituel, et dans le cadre de la démocratie participative citoyenne, je remercie les membres de la commission d’enquête publique et en particulier son Président pour avoir organisé la réunion d’information relative à la réactualisation, extension et modernisation de la station d’épuration MAERA le 10 Juillet 2019 sur la Commune de Lattes. Elle avait pour but de présenter les aménagements de ce projet et ainsi permettre un débat « Questions / réponses » entre les services « eau et assainissement » de la Métropole et les citoyens.
Je regrette cependant que les dates de cette enquête publique , pour un sujet aussi important, soit organisée durant la période des vacances. Toutefois je se suis gré de ce report de date au 4 Septembre 2019, même si nos associations n’auront pas pu ce concerter durant cette période.
La station Maera collecte les eaux usées de 19 communes :
La station de traitement des eaux usées existante possède une capacité nominale de 470 000 EH pour un volume journalier admissible de 130 000 m3/j.
Quel est le constat sur le choix de l’émissaire en mer et du projet de Montpellier Méditerranée Métropole pour la réactualisation, extension et modernisation de la station d’épuration de la Céreirède ?
Coût global : Le premier chiffrage avec le rejet en mer était un peu élevé, selon l’agence de l’eau, soit un montant prévu de 112,8 Millions d’euros ? En réalité la note finale sera de 150 Millions d’euros, ce qui en fait la station la plus chère de France et certainement d’Europe pour sa capacité épuratoire en équivalents habitants.
Contestable : Cette station pollue en permanence la mer et le Lez après de forts orages jusqu’à ce jour et par voies de conséquences des effets négatifs sur la qualité des eaux des étangs et du littoral.
Montpellier: dans l’exercice de ses compétences assainissement, la Communauté d’Agglomération ne veut assurer le plus haut niveau de collecte et de traitement des eaux usées et de rejet des eaux épurées afin de protéger notre environnement naturel.
La station pourra, alors, traiter 130 000 m3 par jour (soit les effluents d’une ville de 470 000 habitants) contre 80 000 m3 aujourd’hui et offrira de nombreux avantages.
Parmi les avantages qu’offre la nouvelle station MAERA depuis le 1er trimestre 2006, on peut citer :
Quel est le bilan de la station « MAERA » neuf mois après son inauguration ?
Les membres du comité de suivi de cette station nous informent que les performances de dépollution à 95% annoncé par Véolia et l’Agglomération de Montpellier ne sont pas respectées … !
La capacité épuratoire de la station parait nettement sous-évaluée par rapport aux annonces des performances par l’Agglomération de Montpellier.
Elle est censée traiter un volume journalier admissible moyen de 130 000 m3/j, donc, 47 450 000m3/an.
Avec le bassin d’orage, la grande partie des eaux pluviales, hors intempéries importantes, se trouvent captées dans l’ouvrage enterré à une profondeur de 8 mètres ; elles sont ensuite dirigées pour leur assainissement jusqu’à la station d’épuration de la Communauté d’agglomération de Montpellier, MAERA.
Lors des orages exceptionnels au-delà du bassin d’orage, un chenal aval a été construit afin que les pluies dépassant la capacité du bassin aillent se déverser dans le Lez.
Intégré dans un vaste schéma d’amélioration de l’assainissement des eaux usées de la ville et des communes de l’agglomération, le bassin d’orage des Aiguerelles concilie deux objectifs : maîtriser les eaux du Lez et les risques d’inondations et préserver la qualité de l’eau. D’une envergure de 100 x 40 mètres, l’ouvrage béton est actuellement en période de mise en service. Fin 2008, sa surface sera aménagée pour devenir la partie arborée du site.
« Cette triple certification, obtenue pour la première fois au monde, récompense la qualité de la conception, de la réalisation et de l’exploitation de cette installation dans le respect de l’environnement » selon Monsieur Georges Frêche, président de Montpellier Agglomération.
Nous avons vécu une « intox médiatique » en dehors d’une véritable transparence des informations.
Pourquoi n’avoir pas choisi le référentiel Européen EMAS ?
L’appellation EMAS est commune aux pays et aux entreprises, est le nom du référentiel « européen de management environnemental et d’audit system », qui offre la possibilité aux entreprises de prouver leur engagement dans le domaine de l’environnement. Proche de la norme ISO 14001, la valeur ajoutée d’EMAS réside dans la portée de la communication environnementale, régulièrement actualisée et validée par un expert indépendant.
« En Allemagne, en Autriche et dans les pays scandinaves, les entreprises ont compris que communiquer sur leurs performances environnementales était un enjeu stratégique, beaucoup plus qu’en France. Pourtant ce type d’exigences devrait devenir incontournable.
La rénovation de station d’épuration de la Céreirède, elle sera appelée « MAERA »
Le cout excessif de la station d’épuration « MAERA » avec quelques comparaisons (même période) :
Pourtant lors de l’enquête publique, j’avais souhaité le recyclage des eaux sur le site du Thôt puis la réutilisation des eaux (relance officielle de cette demande en 2010), ce qui aurait permis un gain d’environ 60 Millions d’euros, gagné par la suppression de l’émissaire avec la possibilité d’un retour sur investissements de plusieurs Millions d’euros/an, la création d’emplois tout en évitant des pollutions en mer. Aucun retour de l’Agglomération de Montpellier ?
Aujourd’hui la volonté de Montpellier Métropole est l’extension de cette station : coût, 120 Millions d’euros à charge des ménages qui habitent la Métropole plus les villes hors Métropole qui sont connectées à MAERA.
Cette nouvelle extension est pourtant contraire aux objectifs fixés par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse qui préconise le recyclage et la réutilisation des eaux. Ils ont été annoncés par Monsieur Laurent ROY, Directeur général de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse lors de la journée technique du 11 Mai 2016 organisée par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse à l’Hôtel de ville Montpellier dont le thème était : « UNE 2e VIE pour les eaux usées, C’est possible ». Puis le Colloque à Lyon du 17 octobre 2016, dont le thème était : « La station d’épuration du futur, maillon de l’économie circulaire ». (J’étais présent à ces deux journées).
L’objectif principal de la réutilisation des eaux usées est non seulement de fournir des quantités supplémentaires d’eau de bonne qualité en accélérant le cycle d’épuration naturelle de l’eau, mais également d’assurer l’équilibre de ce cycle et la protection du milieu environnant. Par définition, cette réutilisation est une action volontaire et planifiée qui vise la production des quantités complémentaires en eau pour différents usages afin de combler des déficits hydriques. La France est le mauvais élève de l’Europe et même l’un des derniers de la classe en matière de recyclage des eaux des stations d’épuration surtout par rapport à l’Espagne ou l’Italie …
Le projet qui est présenté consiste prioritairement à une actualisation / réactualisation de la station d’épuration de MAERA avec prise en compte d’une extension (passage d’une capacité de 470 000 EH à 660 000 EH) et enfin d’une modernisation.
Afin de limiter au minimum l’impact de Maera, en temps de pluie, sur la qualité des eaux du Lez et améliorer le cadre de vie des riverains, c’est d’abord ne pas effectuer l’extension de Maera. C’est d’améliorer sa capacité en entrée de station et de traitement. C’est de continuer à améliorer ou supprimer le réseau unitaire du pluvial et le remplacer par un réseau séparatif (pluvial, eaux usées). C’est de doubler, si nécessaire, la capacité des bassins d’orage de façon à permettre l’acceptabilité de prise en compte des ruissellements après des pluies intensives.
S’il est incontestable que la qualité de l’eau du Lez a presque retrouvé sa vie (en dehors des by-pass dans le Lez par temps de pluies), il n’en demeure pas moins que les habitants de la Lattes « la Céreirède » conservent un espace environnemental que personne ne souhaiterait avoir à côté de chez eux (esthétique, bruits, odeurs…). Le rejet en mer présente cependant un « avantage certain » pour éviter les pollutions du Lez puisque les pollutions vont en mer et par ailleurs, en cas de dysfonctionnements de MAERA les problèmes ne se voient pas ou pas ou pas assez tôt.
Tendre vers zéro nuisance, c’est un souhait Métropolitain, souvent exploité (le dernier date de la dernière extension / modernisation de cette station et appelée MAERA) mais qui n’a jamais été mis en application et la mission parait impossible avec le projet présenté.
Faire de Maera une station à énergie positive, oui, dans la mesure ou l’on respecte le principe de précaution, dans le cas de l’incinération des boues. Afin d’éviter les nuisances sur la santé des riverains, Il est donc impératif de transférer les boues de la station par une canalisation vers un site sans habitations sur un rayon de 500m à 1 km, ce qui laisserait la possibilité de traiter les boues de toutes les stations de la Métropole (A Marseille : le traitement des boues se trouve à 6 km de la station d’épuration).
Développer toute forme de valorisation (réutilisation des eaux usées traitées) : Oui, je l’avais d’ailleurs proposé en 2004. Il était possible d’éviter de dépenser 60 Millions sur les 65 Millions d’euros (coût de l’émissaire), à partir d’un recyclage des eaux en sortie de Maera afin de les recycler et les réutilisées pour l’étiage du Lez, les besoins propres à la station, les besoins de la Communes de Lattes (pour alimenter les roubines nécessaires au dessalement des terres… Elle permettait également un retour d’investissement appréciable.
Grâce à la réutilisation de l’eau, les eaux recyclées de Maera ne seraient plus envisagées comme un problème de mise au rebut mais elle permettrait de répondre à des besoins d’économie circulaire et une meilleure gestion de nos ressources en eaux souterraines.
Gouverner c’est prévoir. Or, en dehors d’aggraver la situation en connectant des villes de la Métropole et même des villes hors Métropole, dès alors que Montpellier Métropole avait la connaissance que cette station ne pouvait pas répondre aux besoins, pourquoi n’a-t-elle rien prévu afin de remettre à niveau cette station depuis cette prise de conscience ?
Le comble de l’indécence, c’est que l’on veut reproduire aujourd’hui ce qui a été un échec hier à partir de la rénovation de la station d’épuration de la Céreirède de Lattes et appelée « MAERA ».
Le Président de la Métropole prévoit de nous imposer son extension avec l’objectif (déjà promis mais jamais obtenu) de « ZERO NUISANCE » en 2023 ? Le plus alarmant, c’est qu’une unité d’incinération des boues y serait associée sur ce site.
Depuis 12 ans il était possible de corriger et améliorer les problématiques de la station d’épuration MAERA et de proposer des alternatives :
Permettre la participation des citoyens et associations aux décisions.
Les avantages du recyclage et réutilisation des eaux de Maera
Si le réchauffement climatique se confirme, les besoins d’irrigation agricole seront plus importants. Il sera donc nécessaire d’investir pour de nouvelles ressources en eau.
Dans le cadre du développement durable, le bilan environnemental et économique pourrait être le suivant :
Cette argumentation est confortée par un rapport de l’Agence Européenne pour l’Environnement (AEE) qui a publié en mars 2009 : «Ressources en eau de l’Europe – Faire face à la pénurie d’eau et à la sécheresse ». Pour lutter contre la raréfaction de l’eau, elle insiste sur la nécessaire diminution de la demande et l’augmentation de l’efficacité de l’utilisation qui en est faite.
La période actuelle est propice à la réflexion d’un système plus moral et plus axé sur la durabilité.
Si Montpellier-Méditerranée6Métropole maintenait le projet de sa politique d’extension de la station d’épuration malgré tous les risques qui sont connus ou prévus et/ou annoncés à ce jour, il s’agirait, une fois encore, d’un manque d’appréciation et de vision des besoins. Cette extension serait contraire au bon sens, à la mauvaise utilisation de l’argent public et ne répondrait pas aux critères de développement durable ni à l’intérêt général.
Tous les indicateurs pour une extension de cette station d’épuration sur ce site sont au rouge et Montpellier Méditerranée Métropole souhaite malgré tout, nous imposer son extension.
Ma contribution à cette enquête publique consistera donc, à expliquer et documenter les raisons pour lesquelles ce projet d’extension n’est pas réalisable sur le site de la Céreirède.
Faut-il actualiser/réactualiser, moderniser la Station d’Epuration MAERA ? La réponse est : OUI.
Faut-il créer un volume de stockage supplémentaire, une extension maximale de la capacité actuelle des bassins d’orage ? La réponse est : OUI.
Faut-il améliorer et/ou supprimer le réseau UNITAIRE et les remplacer par des réseaux SEPARAFIFS, réduire les pollutions en amont et permettre une meilleure prise en compte de l’acceptabilité des eaux à traiter par MAERA ? La réponse est : OUI.
Faut-il procéder à l’extension de la capacité de la station de 470 000EH à 660 000EH (+40%) ? La réponse est : NON.
La proposition de Montpellier Métropole n’est pas acceptable car elle ne répond à aucun besoin pour le sud de Montpellier et pénalise les besoins à venir des villes du nord de la Métropole (les besoins en eau recyclées).
Elle ne supprime pas les dysfonctionnements mais les réduits temporairement.
Elle ne supprime pas les pollutions, elle en réduit certaines provisoirement mais elle en augmente d’autres par l’aggravation des pollutions en mer.
L’éloignement et le nombre des villes connectées génèrent des dysfonctionnements techniques à la suite des problématiques d’intrusion d’eau douce et à la formation de sulfure d’hydrogène dans les réseaux, en particulier au niveau des nombreux postes de refoulement et même si des traitements existent, ils sont très onéreux. Quant à la Commune de Lattes, elle doit, une fois encore, subir toutes les contraintes des risques environnementaux avec des impacts sur notre santé.
Il est consternant de constater que cette extension sera effectuée en zone inondable non protégée et que l’intérêt principal du recyclage et réutilisation des eaux n’est pas programmé. Par ailleurs, ce projet n’est pas compatible avec la prise en compte des effets du changement climatique (répondre aux périodes de sécheresses et de pluies intensives), au développement durable, à l’intérêt général et au bon sens.
La Mer sous traitements médicaux forcés :
https://www.socialmag.news/28/07/2019/mer-sous-medicaments/
Publié le dimanche 28 juillet 2019
Des médicaments pour l’homme qui sont rejetés dans l’environnement marin suite à leur passage dans des stations d’épuration. Quel impact sur l’environnement ?
Pour la première fois, les chercheurs du programme européen Jerico-Next, coordonné par l’Ifremer (Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer), ont pu prouver que les déjections de l’activité humaine (médicaments, produits d’hygiène et ménagers, herbicides, etc.) sont rejetés dans l’environnement naturel par les eaux et se retrouvent dans les océans, aussi bien dans sur les zones côtières qu’au large.
« Les polluants détectés dans l’environnement sont de plus en plus nombreux, dont les molécules pharmaceutiques, les produits d’hygiène, les plastiques et pesticides », a déclaré Cécile Miège, chimiste au centre Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture, fondé en 2012)
Si le plus gros est filtré, les molécules chimiques médicamenteuses de nos déjections, elles, passent au travers des filtres et se déversent ainsi dans les cours d’eau, les mers et les sols : « Les stations d’épuration traient la matière organique, l’azote et le phosphore souvent, mais elles ne traitent pas la pollution chimique diffuse », poursuit Cécile Miège.
Le plus souvent, ce sont les composants des antibiotiques et anti-inflammatoires, qui sont les médicaments les plus utilisés. Entre 70% et 80% des antibiotiques consommés par l’homme finissent dans les environnements naturels. « En 2000, les eaux usées étaient une source de pollution pour 50% des rivières du globe. En 2010, presque toutes les rivières du monde étaient touchées », explique Maryna Strokal, professeure à l’université de Wageninger, dans un article du Guardian.
Tout l’écosystème est mis en danger par cette pollution moléculaire… Avec le réchauffement climatique il pourrait y avoir des « conséquences biologiques sur les écosystèmes marins » selon Laurent Roy. Une transformation chimique de l’environnement qui pourrait avoir de lourdes conséquences.
Les poissons peuvent subir des transformations hormonales car ils sont les premiers à être exposés à ces substances chimiques. Le mérou, par exemple, est censé changer de sexe en grandissant ; cette transformation naturelle de son évolution biologique pourrait ne plus se produire à cause de cette exposition aux substances chimiques médicamenteuses. Pour les poissons d’eau douce, c’est un changement inverse qui se produit, puisqu’ils risquent de changer de sexe à cause des rejets de médicaments contraceptifs, alors qu’ils ne le devraient pas.
Les stations d’épuration : une surprenante source de pollution par les microplastiques (Août2018) :
https://www.unenvironment.org/fr/news-and-stories/recit/les-stations-depuration-une-surprenante-source-de-pollution-par-les
Les pollutions par les rejets en mer des STEP (1971):
https://www.shf-lhb.org/articles/lhb/pdf/1971/08/lhb1971056.pdf
Pays Basque 2017 : le traitement des eaux usées rejetées en mer est insuffisant.
Deux émissaires sont visés : celui de Biarritz-Milady et celui de l’Uhabia à Bidart. Voir la vidéo :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=149&v=QfNcTsRGVIo
Effets endocriniens des contaminants en milieu marin :
Direction de l’Environnement et de l’Aménagement Littoral, Département Polluants Chimiques Effets endocriniens des contaminants en milieu marin Blandine MEUS Gilles BOCQUENÉ
https://archimer.ifremer.fr/doc/00076/18758/16328.pdf
L’état actuel des connaissances dans le domaine de l’écotoxicologie a mis en évidence la présence de contaminants ayant la capacité de perturber la régulation des hormones endogènes des espèces aquatiques et ainsi de modifier et d’altérer les mécanismes endocriniens et la fonction de reproduction.
Des interrogations sur des pollutions diffuses
On peut s’interroger : Si la station MAERA est à l’origine de cette pollution, cela signifierait la mise en cause de la fiabilité du process de cette station ou du réseau ou des deux.
A cause d’une pollution, les compagnons de Maguelone suspendent leur activité :
Après l’arrêt de leur activité conchylicole les Compagnons de Maguelone veulent comprendre l’origine de la pollution de l’étang du Prévost qui a été touché par une pollution Escherichia Coli et déclassé en catégorie C pour trois ans.
On pointe du doigt la station d’épuration MAERA. Le Sous-préfet, Philippe NUCHO reconnait l’existence « d’une ou deux fuites sur la conduite de MAERA… qui ont été corrigées »
Connexion de villes hors Métropole :
Montpellier Métropole a fait connecter des villes «même hors Métropole » alors qu’elle avait la connaissance que la station MAERA n’était pas en capacité à répondre aux besoins dans des conditions acceptables. Pourquoi ?
En ayant travaillé toute ma carrière professionnelle dans le secteur privé, si j’avais pris de telles décisions, j’aurais été immédiatement licencié.
Si ce projet d’extension de MAERA se réalise, la pollution dite « INVISIBLE » avec les flux quotidiens de micropolluants tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les alkylphénols ainsi que certains résidus de médicament, métaux lourds ou pesticides en mer, la pollution sera au moins aussi importante et certainement supérieure à aujourd’hui.
Ces pollutions ne semblent pas gêner certains élus, or ces rejets dans les milieux aquatiques ont des conséquences sur l’environnement et la santé humaine. Ils peuvent altérer le développement et la reproduction de certaines espèces en modifiant leur équilibre hormonal avec des risques de contamination de la chaîne alimentaire.
Le risque Inondation
La Commune de Lattes centre est bâtie dans le champ d’expansion des crues du Lez et de la Lironde, elle est très urbanisée et inondable à la fois :
On peut constater :
Suite au rapport de Monsieur Philippe QUEVREMONT de Inspection Générale de l’Environnement de Juillet 2006, indique la nécessité de la réalisation de travaux de protections de la ville de Lattes par le confortement des digues du Lez à 600m3/s et la création du Chenal de la Lironde pour délester une partie des eaux jusqu’à 200m3/s dès que le Lez dépasse 450m3/s (400m3/s lors de sa réalisation). Il demande par ailleurs que ses recommandations soient validées.
L’avis de la conférence des trois points soumis par l’IGE de Septembre 2007, permet une conclusion sur l’estimation de la crue centennale en amont de Montpellier Lavalette à 700m3 et 900m3 au droit de l’A9.
Si ces données permettent de protéger et donner bonne conscience aux élus et services de l’Etat, il n’en demeure pas moins que ce rapport traduit une vision plutôt simplificatrice sur la réalité de l’hydrologie de ce bassin, lequel n’a pas permis à la conférence scientifique d’obtenir un résultat conclusif.
➔ Point 1 Estimation d’une crue centennale à l’amont de la zone urbaine :
Ce bassin est très complexe car les incertitudes des experts sont supérieures aux certitudes.
Une étude sur la contribution du karst indique qu’il peut constituer plus d’un tiers du volume de la crue et multiplier les débits de pointe par un facteur deux (source : H. Jourde, 2007)
Les experts concluent qu’il est impossible de trancher précisément sur la valeur « fiabilisée » du débit centennal du Lez à Lavalette » mais l’estimation retenue sera de 700m3/s.
➔ point 2 : Les apports de la zone urbaine de Montpellier ?
Bassin intermédiaire : Aval de Lavalette = 50 km2 entre les stations de Lavalette et Garigliano
Je constate que, là encore, les incertitudes des experts sont grandes puisque :
Ils s’accordent sur le peu d’informations disponibles sur le sujet ;
➔ Point 3 : Comment peut-on estimer la concomitance d’événements pluvieux importants sur le bassin aval (zone urbaine) et des crues affectant le bassin amont ?
Une fois de plus, l’analyse des experts est assez contradictoire :
« Les experts s’accordent à dire qu’il n’est pas possible, dans l’état actuel des connaissances du bassin à partir des études disponibles, de fournir des éléments scientifiques fiables et suffisants pour quantifier le risque de concomitance entre les deux pointes de crues (non prise en compte de la concomitance des apports du Verdanson «par seulement deux experts ?) ».
« Dans ces conditions, la conférence scientifique des experts de 2007 n’est pas conclusive sur le débit aval du Lez à l’A9 ».
Informations des impacts du projet A9 ASF : En cas de crue centennale du Lez et de la Lironde, les écoulements dans le secteur de la Céreirède s’écoulent dans la plaine.
La RD 986 dans le sens Lattes/Montpellier est inondable dès la crue centennale, le terre-plein central faisant obstacle dans l’autre sens.
Les soucis et recommandations des Préfets pour la prévention des inondations :
En Mai 2010, au Palais des Congrès du phare de la Méditerranée à Palavas-les-Flots, Monsieur le Préfet BALLAND avait promis « d’étudier parcelle par parcelle » le territoire constructible sous l’œil très inquiet de nombreux élus. Après la tempête Xynthia à La Faute-sur-Mer, les services de l’Etat du Languedoc-Roussillon ont accepté une mission impossible : prévenir le risque localement.
Face au changement climatique et aux phénomènes extrêmes, la côte héraultaise doit se préparer.
Une étude aurait chiffré à 15 milliards d’euros le risque de la submersion marine à l’horizon 2100, si rien n’est fait en Languedoc-Roussillon.
Le préfet de la région Languedoc-Roussillon, Monsieur Pierre DE BOUSQUET en 2013 a lancé un cri d’alerte lors de la conférence régionale de prévention des inondations. Il annoncera que seule une démarche radicale peut sauver la région d’une catastrophe. « Ça coûtera moins cher de reculer. Une crue centennale, c’est des milliards de ruines. On ne gagnera pas toujours contre la mer. Il vaut mieux quelques reculs stratégiques, aider à relocaliser les activités. Le coût, sinon, serait bien plus élevé que ces relocalisations. Même si c’est vrai qu’il faut pouvoir répondre à ceux qui nous demanderont de les aider à reconstruire. »
La réglementation va être durcie…
Nous sommes devant des risques de submersion dus à la montée des eaux par surélévation du niveau marin et des étangs lors de tempêtes. Sous l’effet du vent de la dépression atmosphérique ( avec un grand vent d’Est ) cumulé avec des pluies torrentielles, l’écoulement des cours d’eau qui seront ralentis et/ou bloqués pourraient provoquer des dégâts très importants.
Depuis plus d’un siècle, six grandes crues du Lez ont été recensées : en octobre 1891 et 1907, septembre 1933, décembre 1955, septembre 1963 et 1976.
Six nouvelles crues ont été enregistrées plus récemment, en décembre 2002 et 2003, en septembre 2005, les 29 et 30 septembre 2014, le 23 août 2015 et le 4 novembre 2015.
Conclusion sur les problématiques des inondations de Lattes :
Quelle fiabilité peut-on accorder à cette dernière étude demandée par l’IGE de 2007 puisqu’elle n’est pas conclusive ? Par ailleurs, elle ne prend pas en compte l’aval du Lez jusqu’à son exutoire à Palavas-Les-Flots dont les risques sont concomitants avec l’élévation du niveau marin et des étangs avec une crue en amont.
Les effets aggravants du changement climatique ne paraissent pas être pris en compte non plus ?
Conformément au rapport de l’étude de Monsieur Philippe QUEVREMONT (p33) et les effets anthropiques suite aux conséquences des surfaces bâties, le risque d’inondation pour Lattes Centre et du quartier de la Céreirède (emplacement de MAERA), apparait comme inondable dès que le niveau d’eau du Lez sera supérieure à une fourchette comprise entre 750 et 800m3/s. La commune de Palavas-les-Flots subirait également de graves inondations.
MAERA se situe sur une zone inondable : Zone rouge de précaution RPC – RPD1.
Le PPRI de Lattes du 6 Juin 2013 indique qu’il faut préserver les zones d’expansion de crue faiblement urbanisées et interdire tout projet susceptible d’aggraver le risque existant ou d’en provoquer de nouveaux.
L’implantation d’une station d’épuration ou son extension en zone inondable est interdite ou doit donc être considérée comme dérogatoire et motivée par une étude technico-économique permettant d’écarter les alternatives de construction en zone inondable.
Le maître d’ouvrage doit donc inclure dans son dossier, loi sur l’eau, un document d’analyse qui montre :
Selon la Commission Européenne la ville de Montpellier est pointée doigt pour ses pollutions, elle fait partie des 14 grandes villes les plus polluées.
Cette décision n’est pas une surprise. Le 30 janvier, Karmenu Vella, le Commissaire européen chargé de l’environnement, avait reçu Nicolas Hulot et ses homologues de huit autres pays européens lors d’un sommet ministériel sur la qualité de l’air. Il leur avait accordé un dernier délai pour présenter un plan d’action pour réduire la pollution de l’air. Le ministre de la Transition écologique avait présenté le 13 avril la «feuille de route» concernant les quatorze zones critiques : Ile-de-France, Marseille, Nice, Toulon, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Valence, vallée de l’Arve, Strasbourg, Reims, Montpellier, Toulouse et la Martinique.
Pourquoi avoir connecté la Ville de CASTRIES ?
Voilà les questions posés au Vice-président de Montpellier Métropole eau et assainissement, par courriel du 30 Juin 2016 (pas de réponse) et au Président de Montpellier Métropole, Monsieur Philippe SAUREL, le 6 Juillet 2017 à Lattes, le 28 Mars 2018 à l’hôtel de la Métropole, je peux même ajouter celles de la réunion présentée par la commission d’enquête publique à Lattes du 10 Juillet 2019 (elles sont toujours en attente de réponses ?).
La rénovation de la station d’épuration de Castries aurait eu l’avantage majeur d’assurer une ressource complémentaire à moindre coût et une alternative pour une utilisation de proximité tout en permettant de préserver les ressources naturelles.
Quels auraient été les avantages de cette rénovation ?
Sauf erreur ou omission de ma part, aujourd’hui, moins de 30 Millions de m3 d’eau sont traitées et facturées alors que la possibilité actuelle de MAERA devrait pouvoir traiter 47 Millions de m3 soit une possibilité de progression de + 35%.
Les enjeux sont mal évalués et les objectifs ne répondent pas aux vrais besoins. L’intérêt général ne me parait pas être pris en compte, le risque d’inondation est minimisé, les coûts sont très importants et les pollutions seront toujours présentes.
Lattes le 3 Septembre 2019
Jacky CHANTON
Info
Document pour le compte rendu en rapport avec la réunion d’information et d’échange avec le public du 10 Juillet 2019 à Lattes.
Cette Modernisation de MAERA demandée par Montpellier Métropole est une manipulation de l’information.
Lorsque l’on passe d’une capacité de 470 000 équivalents-habitants à 660 000 équivalents habitants, il s’agit bien d’une extension à laquelle on peut ajouter, rénovation et modernisation. Elle fait suite à un échec écologique, environnemental, financier et de conception de la précédente rénovation de cette station.
Depuis 12 ans il était possible de corriger et améliorer les problématiques de la station d’épuration MAERA et de proposer des alternatives.
Le Président de la Métropole prévoit de nous imposer son extension avec l’objectif (déjà promis mais jamais obtenu) de « ZERO NUISANCE » en 2023 ? Le plus alarmant, c’est qu’une unité de valorisation thermique des boues y serait associée.
Il s’agit également d’une imposture pour la démocratie participative citoyenne, au moins pour deux raisons :
La première : ce sont les non réponses à des questions posées par les habitants suite à la réunion d’information à Lattes le 6 Juillet 2017. Il en a été de même lors de la réunion de concertation demandée par des associations environnementales et le Préfet et qui a eu lieu le du 28 Mars 2018 à 15H00 (soit pendant les heures de travail afin de limiter la participation des personnes disponibles) à Hôtel de Métropole, salle Pelloutier ou de nombreuses questions posées à Lattes et au cours de la réunion sont restées sans réponse.
La seconde : C’est la période choisie pour l’enquête publique du 8 Juillet au 20 Août 2019, c’est à dire pendant les mois de vacances annuelles.
Le souhait d’extension de la station d’épuration est un constat d’échec de la conception actuelle de MAERA qui n’a jamais répondu au cahier des charges et aux besoins globaux qui étaient annoncés par Montpellier Agglomération. C’est également une mauvaise appréciation, un manque de réactualisation avec des choix qui portent interrogations afin de répondre à l’intérêt général. C’est également un manque de vision sur les besoins à venir qui ne répondent pas aux recommandations et aux critères de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse sur la station du futur. Gouverner c’est prévoir, or les investissements de 150 millions d’euros afin de rénover l’ancienne station de Montpellier située à la Céreirède à Lattes ne permet toujours pas à ce jour de répondre aux attentes des objectifs fixés en 2006.
Je constate qu’il est plus facile pour le Président de la Métropole de justifier cette demande d’extension par l’annonce d’une modernisation afin d’atténuer les contre-performances de celle-ci afin de permettre, aux yeux des habitants, de justifier le montant très onéreux (environ 120 millions d’euros) des nouveaux investissements pour cette seconde rénovation, extension et modernisation de MAERA et faire oublier une gestion globale déficiente.
Voici la présentation de l’extension-rénovation de la station d’épuration de la Céreirède à Lattes en 2006 telle qu’elle a été vendue aux habitants de l’Agglomération:
Maera, c’est une station pour le futur et un équipement en faveur du développement durable. La collecte des eaux usées, le rejet en mer et le traitement des boues, est mis en place pour protéger la santé humaine, préserver les milieux naturels notamment les cours d eau, les étangs et le littoral, et agir ainsi pour l’avenir. Un process innovant…
Ni odeur, ni bruit…
La Rolls-Royce des stations…
Sa capacité de traitement est de 470 000 équivalents-habitants avec un débit moyen de 130 000 m3/jour.
La restitution d’une eau épurée à près de 95 % et un rejet en mer des plus performants.
Les avantages de la nouvelle station et son émissaire avec l’assurance du meilleur taux d épuration possible à ce jour, la garantie de la qualité des eaux de baignade sur le littoral maritime, la réhabilitation du Lez et des étangs, la sauvegarde du milieu marin et des métiers de la pêche, le traitement des premières eaux de pluie (les plus chargées en pollution), la suppression des nuisances sonores et olfactives de proximité, une parfaite insertion du site dans l environnement, la mise en place d un système de contrôle et de surveillance permanente des installations.
En réalité MAERA n’a jamais répondu à tous les critères du contrat passé entre les élus de l’Agglomération avec les habitants de l’Agglomération puisque, sauf erreur ou omission de ma part, nous n’avons jamais obtenu la totalité des effets positifs qui étaient annoncés.
Quel est le constat :
Contre toute logique afin de répondre à l’intérêt général, on veut, une fois encore, faire à Lattes ce qu’aucun Maire ne voudrait sur son territoire.
Est-ce que notre commune a la vocation de subir toutes les contraintes environnementales et d’être, encore une fois, considérée comme la poubelle de la Métropole ?
Les conséquences prévisibles de ce projet :
Ce projet d’extension, rénovation, modernisation ne peut pas se réaliser car il ne parait pas répondre pas aux contraintes en rapport avec sa situation géographique sans violer les impératifs des réglementations techniques, environnementales, de sécurité et de santé des riverains du site de MAERA à la Céreirède.
Le dérèglement climatique laisse prévoir une aggravation des risques naturels et une extension des territoires qui y sont exposés. Les dispositifs de prévention vont être renforcés. (source : information de François de RUGY du 26 03 2019 à Montpellier).
Le PPRI de Lattes du 6 Juin 2013 indique qu’il faut préserver les zones d’expansion de crue faiblement urbanisées et interdire tout projet susceptible d’aggraver le risque existant ou d’en provoquer de nouveaux.
Une concertation préalable avec le public a bien eu lieu mais sans pouvoir avoir toutes les réponses sur ces installations, à croire que, même le Président de 3M, Philippe SAUREL ne les avaient pas non plus.
Il est également soumis aux dispositions de la loi littoral puisque la commune de Lattes est riveraine de l’Etang du Méjan.
Tous ces sujets seront demandés pour être à l’ordre du jour lors de la réunion du Mercredi 10 Juillet 2019, 18H00 à Lattes (espace Lattara).
Lattes, le 8 juillet 2019
Jacky CHANTON
10, Rue des Vignes
34970 Lattes
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Info
Lattes le 15 novembre 2019
Bien que convaincus que cette enquête publique serait validée, comme toutes les précédentes d’ailleurs, c’est avec une énorme désillusion que nous portons à votre connaissance les CONCLUSIONS MOTIVEES DE LA COMMISSION D’ENQUETE MAERA
La commission d’enquête émet, à l’unanimité de ses membres, un « AVİS FAVORABLE » à la déclaration de projet emportant la mise en compatibilité du PLU de la commune de Lattes présentée par Montpellier Méditerranée Métropole, dans le cadre du projet de modernisation de la station de traitement des eaux usées Maera.
Le manque de vision à moyen et long terme de 3M est déconcertante, tout comme la gestion de la décharge du Thôt, de l’usine Mécanique Amétyst, la première rénovation et d’extension de Maera, le doublement de l’A9… Encore une fois ce sont les citoyens qui en supportent et en supporteront les conséquences environnementales et financières.
Je ne trouve toujours pas les réponses objectives et réelles à mes questions. Je n’ai encore eu le temps d’en faire une analyse globale.
Je confirme que les enjeux sont mal évalués et les objectifs ne répondent pas aux vrais besoins. L’intérêt général n’est pas pris en compte, le risque d’inondation est minimisé, les coûts sont très importants et les pollutions seront toujours présentes.
Faut-il remettre en cause l’indépendance du commissaire enquêteur ? Personnellement je dis OUI.
J’ai d’ailleurs informé les commissaires enquêteurs en présence du Maire de Lattes que cette enquête publique serait validée comme toutes les précédentes.
Pour information :
Jacky CHANTON
/*! elementor - v3.5.5 - 03-02-2022 */ .elementor-heading-title{padding:0;margin:0;line-height:1}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title[class*=elementor-size-]>a{color:inherit;font-size:inherit;line-height:inherit}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-small{font-size:15px}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-medium{font-size:19px}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-large{font-size:29px}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-xl{font-size:39px}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-xxl{font-size:59px}