Nous sommes de retour : le CIDES-34 revient, citoyens contre l’arbitraire

Notre site est réparé

Après une année d’indisponibilité pour cause de santé de son webmaster, le site a repris son aspect normal. Il s’est produit un incident de mise-à-jour d’une de ses extensions, peut-être une malveillance ? L’incident est réparé, une extension a été retirée. C’est reparti. Notre prochaine facture est pour le 29 juin 2025. Un sursis ? On ne nous empêchera pas de nous exprimer et de défendre le droit des citoyens sur Internet.

La main noire ?

Je cite RMC : « Les banques ont le droit de se séparer d’un client, même sans son accord. Une proposition de loi vise à mieux protéger les consommateurs. En attendant son adoption définitive, RMC Conso vous explique les recours possibles dans cette situation. ».  Ce qui est perçu comme une injustice, nous citons RMC : « Face à cette liberté des établissements de paiement, perçue par certains comme une injustice pour les consommateurs, une proposition de loi vient d’être adoptée par le Sénat pour renforcer la protection de ces derniers. » (la proposition de loi du sénateur du groupe Union centriste Philippe Folliot).

Avons-nous étés dans le collimateur d’une main aussi noire que fantomatique mais portée par un bras long. Nous avions un compte bancaire provisionné, la banque a décidé arbitrairement de le fermer en nous envoyant une lettre recommandée avec un bel accusé de réception, bloquant leur accès Internet au compte et nos fonds, réclamant la restitution des chéquiers et de la carte de versement. Les fonds « vous seront virés quand vous aurez un nouveau compte ouvert au nom du CIDES34 (RIB à l’appui) ».

Notre Trésorier (moi) malade et dolent n’a pu s’en occuper immédiatement. De toutes façons, la banque s’est retranchée derrière le Code monétaire et financier qui lui permet ce coup de force inouï : une vraie lettre de cachet ! Comme au temps de la royauté : « c’est mon bon plaisir, je vous séquestre vos fonds et vous coupe les vivres, allez voir ailleurs : nous avons respecté les formes légales prescrite par le Code monétaire er financier !»  Cette banque, c’est le Crédit Industriel et Commercial (son slogan : Construisons pour que le monde bouge), agence de Jacou (34). On ne peut nous taxer de diffamation, j’ai la copie des lettres que j’ai citées ci-avant et ci-dessous.  Refus net de se justifier (client considéré par la banque comme pas assez rentable pour son activité ?) ! Nous subissons dans le Code monétaire et financier une survivance de l’ancien régime ? Dansons la Carmagnole !

Le code monétaire et financier actuel, un alibi ?

Remis sur pieds en novembre 2024 par un traitement médical approprié, j’ai contacté une agence du CIC proche de chez moi (15 avenue Toulouse, Montpellier). Là on m’a prié de remettre mes chèques non-utilisés et la carte de versement des chèques et espèces. Le CIDES34 s’est ainsi trouvé privé de ses moyens de paiement. « Revenez nous voir avec un RIB d’une autre banque au nom du CIDES34, nous vous virerons les fonds détenus par le CIC ». Chiche, je suis allé voir mon banquier personnel au 49 avenue de Toulouse. J’y ai un compte perso et un compte au nom d’une association que je préside, l’AFSGB. Je tairais le nom de cette banque qui m’a reçu aimablement comme à l’accoutumée et donné RV avec la Présidente Marie-Noëlle le 10 décembre. Nous y ouvrons un compte au nom du CIDES34 et Marie-Noëlle verse un chèque au nom de son association l’ACIDC (membre du CIDES34). Je me rends illico au CIC du 15 av. de Toulouse avec le nouveau RIB et on nous vire le solde de l’ancien compte CIC de Jacou. Je rentre chez moi vérifier le fonctionnement de l’accès Internet et modifier le mot-de-passe : tout marche, tout roule. Patatras, le 13 décembre 2024, notre Secrétaire Jacky reçoit une lettre recommandée avec AR : le nouveau compte ouvert le 10 décembre 2024 est révoqué ! L’accès Internet est coupé, la carte de versement que je devais retirer est détruite devant moi et aucun chéquier ne nous sera remis. Où est notre argent ? Impossible de verser les cotisations qui sont rentrées. Quand l’Assemblée nationale aura le temps d’examiner et de voter la modification du Code monétaire et financier (CM&F) votée par le Sénat pour protéger les consommateurs ? Notre députée de la 2e Circonscription de Montpellier interviendra-t-elle ?

Une autre banque nous tourne le dos

Je me rends après Noël à ma banque, je me fais connaître du nouveau Directeur : il est désolé. Sa hiérarchie lui a enjoint de fermer le compte que son employé avait ouvert le 10 décembre. Je luis fais remarquer que sa banque détient nos fonds : il va nous rembourser. Je l’informe que je vais saisir la Banque de France après avoir saisi les médiateurs bancaires du CIC et de son établissement. Ces derniers ont … trois mois pour nous répondre ! En attendant, j’ai dû demander à notre assureur (la MAIF) de suspendre notre assurance échue au 1er janvier 2025. Notre argent est bloqué !!! Nous avons été remboursés sur un chèque que nous ne pouvons encaisser faute de banque : il est au nom du CIDES34 et nous ne pouvons pas l’endosser faute de banque ! La politique du fait accompli ! C’est bien pensé pour nous couper les pattes et nous empêcher de jouir du droit d’association octroyé aux citoyens par la loi de 1901 et ses décrets d’application. Nous n’avons commis aucune infraction mais nos actions gênent. Une autre loi que la loi de la République régnerai-t-elle ? La loi de la jungle, le fait du plus fort ?

La loi de la jungle ?

Une histoire de fous ? Non, véridique ! Nous en avons les documents. Nous gênons quelqu’un, ce quelqu’un a le bras long, très long. Un donneur d’ordre très persuasif ! ? Il a imposé sa volonté à nos banquiers ! Devinez qui nous gênons et qui peut se permettre d’imposer sa loi, la loi du plus fort, la loi de la jungle ! Je me suis adressé à l’Agence CIC de Jacou : aucune réponse mais … notre demande est remontée haut, très haut. J’ai eu la réponse du siège social du CIC-Sud-Ouest (Bordeaux) ! Elle vaut son pesant de cacahuètes : elle confirme leur désolation, leur respect du Code M&F et nous renvoie à la Banque de France. Ce que nous avons entrepris.

Recours à la Banque de France

Canne à la main, 1 km à pied (ligne de tram en travaux, navette déviée). J’ai été reçu, très aimablement, à la Banque de France lundi 13 janvier dernier, il faut refaire un dossier, ça va prendre du temps ! Nous aurons un compte désigné ! Quand ? Où s’adresser pour y déposer nos chèques ?

Encore du temps perdu pour nous, gagné pour nos adversaires.

Qui défend les décharges, les chaudières à CSR, les extensions de STEPs, la pollution par les PIFASS ? Alarme, alarme, nous sommes des lanceurs d’alarme !

Raymond GIMILIO
Trésorier du CIDES-34
Président de l’Observatoire indépendant des Déchets, de la Santé, de l’Environnement de Montpellier-Métropole
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